
Sous la direction d’Édith Patenaude, la saison 2025-2026 d’ESPACE GO se déploie comme une déclaration : l’art peut tout dire — pourvu qu’il le fasse avec audace, intelligence et un irrévérencieux éclat de rire. Les voix féminines y occupent le devant de la scène, chacune portant des récits brûlants, troublants, actuels : éveil amoureux atypique, violences héritées de l’Histoire, objets qui s’animent pour révéler leurs secrets, défis de la réussite au féminin, rejet des diktats de beauté féminine, décalage entre apparence et identité profonde. TERRIBLE, parce que ces textes scrutent notre époque avec une lucidité sans détour, souvent crue, parfois déconcertante. Étonnamment DRÔLE, car même dans l’obscurité surgissent des éclats d’ironie, d’absurde libérateur et de légèreté — comme autant de respirations nécessaires pour faire acte de résistance, en opposant à la violence du réel une imagination indocile, joyeuse, profondément humaine.
Autobiographie du rouge
Du 30 septembre au 19 octobre 2025
La saison 2025-2026 d’ESPACE GO s’ouvre sur le vertige d’un désir amoureux hors normes. Dès son plus jeune âge, Géryon se sent en décalage avec le monde, car il n’est pas un garçon comme les autres. C’est un monstre — infiniment humain — qui dissimule sous ses vêtements une grande paire d’ailes rouges. Un jour, il aperçoit Héraclès descendre du bus. Le choc est immédiat. Ce dernier embrase son cœur avant de l’abandonner au désespoir amoureux.
Dans son roman Autobiographie du rouge, la poétesse et essayiste canadienne Anne Carson revisite le mythe grec de Géryon, cette créature monstrueuse tuée d’une flèche aux flancs par le demi-dieu Héraclès, et transforme l’affrontement mortel en un désir amoureux, libre de toute formalité. Son récit dépasse les limites de la romance entre deux personnes de même genre, en faisant de leur différence — l’étrangeté et l’éclat — la source même de leur lien. Que signifie grandir, aimer et se perdre dans un corps et un monde qui ne semblent pas faits pour nous ? Comment partager le trouble qui nous assaille lorsqu’on se reconnaît enfin dans cet autre qui nous perturbe et nous transcende ?
« Je n’avais jamais entendu parler d’Anne Carson, malgré sa renommée internationale. M’avait-elle échappé seulement à moi, ou à tout le public québécois francophone ? Pourtant, Autobiographie du rouge un roman d’exception. Chaque ligne est une flèche; leur addition, un ouvrage insolite où se côtoient monstruosité mythique et amours modernes. Anne Carson provoque des chocs de lucidité. Vous savez, cette sensation, au contact d’une œuvre, de comprendre de façon limpide une vérité insaisissable ? »
– Édith Patenaude, directrice artistique
En adaptant ce roman pour la scène, Gabriel Charlebois Plante s’intéresse à la manière de qualifier l’être véritable, avec ses émotions profondes et insurmontables, souvent contenues par la civilisation, mais qui restent indomptées, comme celles de la première blessure amoureuse, source de création et de destruction. Pour sa première création au Théâtre ESPACE GO, le metteur en scène bouscule les rôles traditionnels : des actrices joueront les personnages masculins et inversement. Il souhaite ainsi libérer le jeu théâtral pour plonger plus profondément dans l’essence des personnages, en explorant leurs sons, leurs voix, indépendamment de leur genre. De plus, il confie le premier geste artistique à sa complice Julie Basse, conceptrice d’éclairages : c’est donc à partir de la lumière que naîtra l’univers du spectacle.
La pièce est interprétée par Céline Bonnier, Amélie Dallaire, Juliette Gariépy, Etienne Lou et Elisabeth Smith.
Une production de Création Dans la chambre
Avec la collaboration d’ESPACE GO
How to Save a Dear Friend : formules pour sortir-au-jour
Du 30 octobre au 8 novembre 2025
En 2011, des gens de différents horizons en Égypte se sont réunis pour résister à la dictature de Mubarak. Les manifestants ont vécu la répression : emprisonnement, torture, disparition… Leurs luttes ont laissé des traces indélébiles. Dans une exploration intime de son histoire familiale, Mireille Selwanes Tawfik nous dévoile des fragments enfouis d’exils, de colonisation et de tabous. À travers ses recherches, elle découvre la figure de Salwa, une tante dont elle ignorait l’existence, et les mystères de sa tragique disparition. Elle tente également de comprendre ce qui a poussé Rafael, son complice artistique et ami de toujours, à abandonner l’art. Comment continuer à vivre lorsque l’Histoire laisse des blessures qui semblent impossibles à cicatriser ? Comment porter l’héritage de cette violence ?
Inspirée d’une amitié profonde, How to Save a Dear Friend : formules pour sortir-au-jour est une œuvre performative saisissante qui explore les méandres de la violence intérieure à travers les vies entrecroisées de Mireille, de sa tante Salwa et de son ami Rafael, les trois d’origine égyptienne. Entre récits personnels et historiques, le spectacle interroge, avec un humour vif, les forces invisibles qui transmettent cette violence de génération en génération. S’inspirant du mythe d’Isis et Osiris, Mireille nous invite à suivre sa quête de guérison et de résilience.
« Lorsque j’ai assisté à un extrait présenté dans le cadre de Phénomena, j’ai été happée. Le public, hilare depuis le début de la soirée, s’est soudain tu, fasciné et ému. Mireille proposait un récit personnel accompagné d’une suite répétée de gestes, comme un langage des signes inventé. Les mots étaient droits, simples, et pourtant, le ballet des mains les enveloppait de mystère, de profondeur. »
– Édith Patenaude, directrice artistique
Le spectacle est interprété par Mireille Selwanes Tawfik et Radwan Ghazi Moumneh.
Une production de Face de Râ
Avec la collaboration d’ESPACE GO
Le Magasin
Du 26 novembre au 6 décembre 2025
Après avoir émerveillé le public du Théâtre Prospero au printemps 2024, Le Magasin reprend vie à nouveau, cette fois sur notre scène, juste à temps pour la période des Fêtes, une formidable occasion de sortie culturelle pour toute la famille.
Pour sa première œuvre comme autrice, la scénographe chevronnée Odile Gamache donne vie à des univers insoupçonnés. En regardant les vitrines désertes de magasins de la mythique Plaza Saint-Hubert, elle s’est demandé : que dissimulent ces façades abandonnées ? Et si les objets pouvaient parler, que nous raconteraient-ils ? Dans une chorégraphie délicate de matières et de lumières, elle crée la magie : les objets se meuvent, se répondent, se révèlent. Le quotidien devient extraordinaire dans ce petit théâtre commercial qui, sous nos yeux, se transforme en une fresque poétique et hypnotique.
« En assistant au Magasin, je suis redevenue l’enfant que j’ai été, celle qui découvre le théâtre pour la première fois, la bouche ouverte, vissée au présent. Tout m’étonnait, tout m’émerveillait. C’est l’un des spectacles les plus étonnants qu’il m’ait été donné de voir. Je n’ai pu résister au désir d’étirer la vie de cette production éblouissante et de célébrer l’émergence d’un tel talent formel. »
– Édith Patenaude, directrice artistique
Le spectacle est animé par Odile Gamache et un manipulateur.
Une création d’Odile Gamache, en coproduction avec L’Homme allumette et Création Dans la chambre
Une présentation d’ESPACE GO
Top Girls
Du 20 janvier au 14 février 2026
Pour sa première mise en scène à GO depuis sa nomination en tant que directrice artistique, Édith Patenaude choisit de mettre en lumière une pièce emblématique de Caryl Churchill. Ce choix est loin d’être anodin, car Top Girls interroge des enjeux d’actualité et de société qui résonnent particulièrement aujourd’hui, dans un contexte où les inégalités persistantes entre les genres continuent de marquer nos réalités quotidiennes.
Pour célébrer sa promotion à la tête de l’agence de recrutement Top Girls, Marlène organise un souper festif dans un restaurant londonien. Ses invitées sont des femmes célèbres et légendaires provenant de différentes époques. Ensemble, elles discutent des sacrifices qu’elles ont dû faire pour se tailler une place dans un monde dominé par les hommes. Mais tandis que les coupes s’entrechoquent, les ombres du passé rappellent à Marlène ses origines ouvrières : sa sœur Joyce et sa fille Angie, une adolescente perturbée qui rêve de devenir un jour une Top Girl.
Créée en 1982 par Caryl Churchill, Top Girls est une pièce captivante qui tisse un dialogue entre mythologies et réalités contemporaines pour mettre en lumière les défis persistants auxquels les femmes qui aspirent à la réussite sont confrontées. Doivent-elles lutter pour s’imposer dans la hiérarchie masculine du travail ou existe-t-il une autre voie pour s’émanciper tout en restant fidèles à elles-mêmes ? Quel est le coût du succès pour les femmes dans une société patriarcale et capitaliste ? La pièce soulève des questions intemporelles sur les sacrifices personnels nécessaires pour atteindre le succès et sur la place des femmes dans une société qui peine encore à leur accorder une véritable égalité.
« J’ai relu Top Girls au moment où Trump était élu. Tandis que la noirceur du monde devenait indéniable, que mon sentiment d’impuissance prenait une ampleur qui m’inquiétait, j’entrais dans cette œuvre brillante, incisive, farouchement drôle. Écrit en réaction à l’ère Thatcher, le texte révèle des tares qui progressent : reculs terrifiants de ce qu’on croyait acquis, individualisme rampant et écartèlement douloureux des classes. Surtout, il y a dans ce texte tout l’espace qui me manquait sans que je sache le nommer : celui de la rage et du rire. Les partitions jouissives et exigeantes de Churchill permettent d’exulter, de transcender, de brandir un doigt d’honneur libérateur à notre époque. »
– Édith Patenaude, directrice artistique
La pièce est interprétée par Christine Beaulieu, Romy Bédard, Laura Côté-Bilodeau, Marie-France Lambert, Ève Pressault et Cynthia Wu-Maheux.
Une production d’ESPACE GO
Nomme-moé
Du 3 au 21 mars 2026
Avec Nomme-moé, nous partons à la découverte d’un jeu dont personne ne sortira indemne. Portée par l’énergie débordante et contagieuse de Myriam Fournier et Elisabeth Sirois, cette création est la rencontre explosive et déjantée entre deux amies inséparables, quelque part entre En attendant Godot de Beckett et l’humour mordant de La Poune.
Lorsqu’un accident interrompt leur promenade, Eve et Chloé s’arrêtent sur un banc et entament un jeu absurde qui consiste à nommer des choses ou des gens sans prendre le temps de réfléchir, par exemple « Nomme-moé cinq raisons de tromper son chum. » Ce qui commence comme un jeu inoffensif dérape vite… jusqu’à l’arrivée d’Erica, maquilleuse professionnelle, qui les entraîne dans un improbable tutoriel. Les deux amies ne savent pas encore qu’au terme de cette aventure, elles devront faire le choix le plus déchirant de leur longue amitié.
Dans sa nouvelle pièce, l’autrice Elisabeth Sirois s’attaque à l’image de la femme véhiculée par les industries cosmétique et médiatique. Sa réponse : un spectacle drôle et percutant, décomplexé et profondément enraciné dans l’authenticité féminine. Sa mission ? Vous faire rire, sans aucun doute. Vous bousculer, peut-être. Mais ne vous y trompez pas : derrière chaque éclat de rire s’invite une réflexion, subtile et profonde. Le dialogue est cru, on vous avertit.
« À la première lecture, Nomme-moé m’avait fait, dans la solitude de mon bureau, rire fort et crier : ben voyons donc !! J’étais renversée, mais j’ai manqué de courage : je me suis dit que tout ça ne se disait pas. Et puis, j’ai rencontré Elisabeth et Myriam et j’ai compris que je me trompais. Au contraire, tout ça se disait. Plus encore, tout ça avait besoin d’être dit. Ces femmes n’existent pas sur scène. Pourtant, dans nos vies, elles sont partout. Elles sont nous. »
– Édith Patenaude, directrice artistique
Mis en scène par Olivier Morin
La pièce est interprétée par Myriam Fournier, Sharon James et Elisabeth Sirois.
Une coproduction d’Elisabeth Sirois & Myriam Fournier et du Théâtre de l’Opsis
Avec la collaboration d’ESPACE GO
Visages
Du 14 avril au 9 mai 2026
La saison se termine avec Visages, un spectacle dans lequel l’autrice et metteuse en scène Alexia Bürger explore l’étrangeté et la complexité de notre rapport au visage — qu’il soit celui d’autrui ou le nôtre. À la lisière du réel et de l’imaginaire, elle déploie des récits à la fois troublants et émouvants. On y croise, entre autres, un sosie de Vladimir Poutine piégé par une ressemblance qui reflète des convictions opposées aux siennes; une jeune femme, atteinte d’un trouble neurologique rare, qui voit le diable dans les toutes figures qu’elle croise; et une femme qui réalise à l’automne de sa vie que son visage est devenu transparent, ce qui pourrait être une libération.
Le visage constitue notre porte d’entrée sur le monde, le point de départ par lequel nous sommes perçu·es, identifié·es, désiré·es et jugé·es. Il est la partie du corps humain qui exprime le plus clairement nos émotions et notre essence, notre individualité et notre humanité. Dans un monde saturé d’images, il est un champ de bataille entre identité et représentation, vérité et illusion. Que révèle-t-il de nous ? Que dissimule-t-il ? Le visage est-il un masque ou un miroir ?
Pour cette nouvelle création, Alexia Bürger renoue avec un théâtre fictionnel solidement ancré dans le réel, nourri de rencontres avec des personnes issues de milieux éloignés du sien, tels que la philosophie et les sciences. Pour cette création, Alexia s’entoure d’artistes visuels, dont un maître japonais spécialisé dans l’art du masque, afin de concevoir des visages nouveaux — symboliques, sculptés, imaginaires — qui viendront habiter et étoffer l’univers scénique de la pièce.
« Je ne tiens pas en place à l’idée qu’une créatrice de la trempe d’Alexia revienne à son essence, à ses obsessions à elle — ce qu’elle ne s’était pas accordée depuis l’exceptionnel Les Hardings. Pour créer Visages, elle s’est laissée aspirer dans un processus qui l’a entraînée aux quatre coins du monde pour récolter des récits saisissants qu’elle nourrit de fiction en multipliant leur sens. Et, sans révéler les détails de la forme, je peux témoigner d’explorations plastiques qui m’ont laissée littéralement sans voix. »
– Édith Patenaude, directrice artistique
Le spectacle sera interprété par Sophie Cadieux, Marie-Thé Morin, Anne-Marie Olivier et deux autres interprètes.
Une création du Théâtre français du CNA et d’ESPACE GO
Les interstices
Depuis la saison dernière, la directrice Édith Patenaude propose Les Interstices, profitant des pauses entre les spectacles pour faire découvrir au public des langages et des artistes qui ouvrent, dans la pratique, des chemins de traverse.
Réagissant à l’absence d’écritures de femmes latino-américaines sur nos scènes, Lesly Velazquez, Margarita Herrera Dominguez et Victor Cuellar, de la Coop Ludotek-Art, orchestrent les mises en lecture de quatre textes d’Amérique latine, inédits au Québec, dans les décors des spectacles de la saison.
Lundi 9 février 2026
Deux courtes pièces
Ailes de Papillon (Alas de mariposa)
Texte de Sayuri Navarro (Mexique)
Traduction : Françoise Major
Mise en lecture : Lydie Dubuisson
+
Manifeste transpophagique (Manifesto Transpofágico)
Texte : Renata Carvalho (Brésil)
Traduction : José Luis Pereira de Sousa
Mise en lecture : Lydie Dubuisson
Lundi 16 mars 2026
Les nageuses (Las nadadoras)
Texte de Nara Mansur (Cuba)
Traduction : Christilla Vasserot (à confirmer)
Mise en lecture : Faiza Maskhouni
Lundi 27 avril 2026
La Patience (La Paciencia)
Texte de Macarena García Lenzi (Argentine)
Traduction : Flavia García
Mise en lecture : Ximena Ferrer
Grille tarifaire abordable
Dans la poursuite d’un objectif d’abordabilité, nous préservons les changements que nous avons apportés à notre grille tarifaire la saison dernière.
L’abonnement a été simplifié en une formule unique à 25 $ le billet (achat de trois spectacles ou plus), et ce, peu importe la catégorie d’âge à laquelle vous appartenez. Rappelons qu’en vous abonnant à ESPACE GO, vous courez la chance de remporter deux billets pour Paris, une gracieuseté de notre partenaire Air Transat.
Cette saison, quatre représentations du samedi à 16 h — pour autant de spectacles — accueilleront une représentation décontractée. Les personnes intéressées à découvrir nos spectacles dans un environnement calme et inclusif, peuvent profiter du tarif décontracté à 30 $ le billet, offert grâce à la collaboration de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Les Vendredis GO, qui permettent aux jeunes de 30 ans et moins de profiter d’un tarif préférentiel de 20 $ le billet les vendredis, profite d’un réel engouement qui nous réjouit.
Aussi, le Forfait famille nous permet d’offrir aux parents qui souhaitent une sortie avec leurs ados une combinaison de tarifs abordables : adultes à 35 $ et ados à 15 $.
Le tarif pour Les Interstices, les lectures d’Amérique latine, est de 15 $ le billet.
Les Vendredis GO et le Forfait famille sont rendus possibles grâce à la collaboration d’Hydro-Québec.
Représentations décontractées
Soucieuse de la qualité de la rencontre entre les publics et les artistes, la directrice artistique d’ESPACE GO, Édith Patenaude, cherche sans cesse à créer un environnement propice à de nouvelles manières de vivre l’expérience théâtrale.
C’est ainsi qu’ESPACE GO s’associe à la Caisse de dépôt et placement du Québec pour créer les représentations décontractées et le tarif décontracté à 30 $ le billet. Ces représentations décontractées répondent aux besoins des personnes vivant avec un handicap sensoriel ou intellectuel, un trouble anxieux ou d’apprentissage, ou à ceux des personnes qui ne se sentent pas à l’aise avec les conventions habituelles du théâtre. L’ambiance du spectacle et l’accueil sont adaptés pour créer un environnement calme et inclusif.
Cette saison, quatre de nos spectacles accueilleront une représentation décontractée.
Aller à la rencontre des publics
ESPACE GO s’engage à être un théâtre d’art et d’idées et s’assure donc de proposer à son public curieux des occasions de nourrir sa pensée et de se pencher sur des sujets brûlants.
Tout au long de la saison, l’équipe d’ESPACE GO crée toutes sortes de rencontres entre les artistes et le public. Elle imagine, invente et développe des projets et des actions en lien avec la programmation, les démarches uniques des artistes et son engagement féministe inclusif. Ces activités sont gratuites et ouvertes à toutes et à tous.
ENTRETIENS AVEC LES ARTISTES
En plus du calendrier de ces rendez-vous, on retrouve aussi sur notre site web des entretiens avec les artistes ainsi qu’une documentation fouillée autour des thèmes abordés dans les spectacles, permettant à chaque personne de mieux apprécier sa visite dans notre théâtre.
CLUB DE LECTURE
Notre club de lecture s’est avéré très populaire la saison dernière. C’est pourquoi nous offrirons deux groupes plutôt qu’un au cours des prochaines saisons, afin de mieux répondre à la demande. La sélection de notre directrice artistique est mise entre les mains expertes de la dramaturge Sara Fauteux, qui anime les rencontres et les nourrit de ses recherches. Celle-ci pourra d’ailleurs compter sur la complicité de la librairie Un livre à soi pour que les suggestions de lecture ne manquent pas au cours de la saison. Restez à l’affût, nous ouvrirons les inscriptions au cours du mois d’août!
Dans notre lieu
Depuis la construction de son lieu de création en 1995, et même avant dans la petite Manufacture de la rue Clark, le Théâtre ESPACE GO a toujours ouvert ses portes à des compagnies résidentes. Depuis la rénovation du théâtre en 2017, ESPACE GO accueille diverses compagnies dans un esprit de mise en commun d’espaces de travail, de création et de partage de ressources.
Aujourd’hui, notre théâtre abrite UBU, compagnie de création dirigée par Stéphanie Jasmin et Denis Marleau, compagnie de renom associée à ESPACE GO depuis 2016; le Collectif Tôle fondé par la metteuse en scène Marie-Ève Groulx, le pianiste-compositeur Carl Matthieu Neher, l’artiste visuel Renaud Jobin-Delaquis et le dramaturge Maxime Brillon, qui crée et produit des spectacles d’art vivant en cultivant une méthode de travail horizontale et une dramaturgie interdisciplinaire; la coopérative interculturelle d’artistes Ludotek-Art dirigée par Margarita Herrera Dominguez et Lesly Velazquez, dont le mandat est de stimuler le renforcement des pratiques interdisciplinaires et interculturelles dans une volonté d’ouverture aux imaginaires de voix marginalisées; Magnéto, organisme de création et de production dirigé par l’autrice et metteuse en scène Marie-Laurence Rancourt, dont les projets d’écriture rallient différentes disciplines et ont comme point commun de témoigner d’une sensibilité au langage, à la parole et à l’écoute; et le Théâtre La Sentinelle dirigé par Lyndz Dantiste, Philippe Racine et Tatiana Zinga Botao, qui a pour mission de mettre sur scène des artistes et des histoires PANDC (terme contemporain qui désigne les Personnes Autochtones, les Noirs et personnes De Couleur).