Billetterie

Tu iras la chercher

25 au 30 mai
2015

« Tu te sens comme l’approximation de quelque chose
Le brouillon de celle que tu voudrais être
Comme si tes contours étaient pointillés
Et que tu étais maladroitement coloriée »

 

 

Une femme rentre chez elle. À la porte de son appartement, à cet instant précis, elle se dit qu’elle pourrait abandonner son travail et tout quitter. Partir à Prague. Pour donner un sens à sa vie. Sans avertir personne. Avec l’intention de ne donner aucune nouvelle et de rester à l’étranger assez longtemps pour être déclarée disparue.

 

 

TU IRAS LA CHERCHER est un monologue qui porte sur la notion d’identité. Une femme part à la recherche d’elle-même avec cette impression persistante d’être en retard sur sa vie. L’histoire est racontée à la deuxième personne par l’actrice, si bien que le spectateur se retrouve lui aussi à poursuivre cette femme et à partager son désir de tout quitter. La vérité de ce récit se trouve peut-être à mi-chemin entre le spectateur et l’actrice, dans l’imaginaire.

 

 

Lors de la première saison de sa résidence d’artiste à ESPACE GO, Sophie Cadieux a fait entendre les mots de TU IRAS LA CHERCHER lors d’une série de lectures qui nous a permis de découvrir quatre versions différentes du texte, dans quatre lieux distincts, par autant d’actrices. Aujourd’hui, pour faire de ce texte intimiste un nouveau terrain d’exploration, elle a convié la comédienne Marie-France Lambert à plonger avec elle dans un projet de création pour lequel elle signera sa première mise en scène.

 

 

Né en 1980 dans le village de Coteau-Station, Guillaume Corbeil a terminé en 2011 une formation en écriture dramatique à l’École nationale de théâtre du Canada. En 2010, il signait une biographie du metteur en scène André Brassard, parue aux éditions Libre Expression. Il est aussi l’auteur d’un recueil de nouvelles, L’art de la fugue, et d’un roman, Pleurer comme dans les films. La saison dernière, le Théâtre PÀP présentait avec succès sa pièce CINQ VISAGES POUR CAMILLE BRUNELLE, dans une mise en scène de Claude Poissant.

 
 

 

Dans le cadre de la résidence d’artiste de Sophie Cadieux

Quelques photos