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tremblements : extraits de critiques

« À voir: de bouleversants Tremblements
On sort de Tremblements, une pièce du dramaturge torontois Christopher Morris inspirée par le parcours d’une infirmière québécoise au sein de Médecins sans frontières, avec une perception « déglamourisée » du travail humanitaire à l’étranger. Et complètement bouleversés par le récit fiévreux de cette expérience traumatique, porté par la performance tout simplement époustouflante de Debbie Lynch-White, complètement investie dans ce solo essoufflant, au propre et au figuré, et dynamisé par la mise en scène audacieuse et extrêmement efficace d’Édith Patenaude. Un grand spectacle, qui fait frémir et réfléchir, au théâtre Espace GO. »
Amélie Gaudreau, Le Devoir
 
 
 
« Il y a des expériences dont on ne sort pas indemne. Et des pièces de théâtre qui nous marquent durablement. C’est le cas avec Tremblements, une pièce qui aborde de front la dure réalité des travailleurs humanitaires.
 
Le texte, écrit par le Torontois Christopher Morris, est inspiré des expériences d’une infirmière montréalaise du nom de Liza et de ses missions humanitaires au sein de Médecins sans frontières. Impossible de taxer le dramaturge d’exagération. On sent que le cri du cœur de Marie s’ancre dans la vérité. Ce personnage parfaitement imparfait, avec ses excès de tous genres, ses incohérences et ses questions sans réponse, est d’un réalisme bouleversant.
 
Pas de doute, on est ici dans la performance pure, dans le dépassement de soi. Au point où on se demande comment Debbie Lynch-White pourra tenir cette charge émotive jusqu’à la fin des représentations.
 
Pour le public, ce déversement d’émotions est aussi lourd à porter. Si bien que quand les lumières s’éteignent, les spectateurs cherchent leur souffle avant de repartir, ébranlés. »
Stéphanie Morin, La Presse
 
 
 
« La comédienne Debbie Lynch-White offre ici une performance hors du commun en s’attaquant au texte sulfureux de Christopher Morris, mis en scène à froid, sans fioritures par Édith Patenaude. Délaissant toute pudeur, elle incarne avec une violence, une souffrance et un abandon inouïs cette femme à l’orée de la folie.
 
Quasiment en état de transe, l’actrice livre un soliloque volcanique efficacement enveloppé d’une angoissante trame sonore signée Alexander MacSween et finement irradié par les éclairages de Marie-Aube St-Amand Duplessis. Les lumières crues et les effets de brouillard accentuent les descriptions insoutenables et les pensées fantomatiques qui occupent le cerveau chaotique de cette femme qui s’accroche tant bien que mal à la vie.
 
Puis, telle une éclaircie au creux ténébreux du désarroi, la dernière scène laisse filtrer un peu d’espoir alors que Marie, immobile, délestée de ses convulsions et de sa gestuelle erratique, semble sereine ou à tout le moins résignée. Se rappelant les paroles d’un ami disparu, elle prononce enfin le mot « amour » en guise d’épilogue. Dans la grisaille d’un mois de novembre qui tremble sous l’effroi des guerres et des atrocités, cette pièce constitue un moment de réflexion, certes difficile, mais combien diablement utile. »
Dominique Denis, JEU Revue de théâtre
 
 
 
« 4 étoiles sur 5
Portée par une performance solo remarquable de Debbie Lynch-White, la pièce Tremblements constitue un puissant cri du cœur pour davantage de justice et d’humanité sur notre planète.
 
Tel un volcan en constante éruption, Debbie Lynch-White crache la douleur de son personnage avec une force et une sensibilité impressionnante. Durant presque tout le spectacle, elle déambule haletante sur une plateforme tournante.
 
Cette production constitue un intense plaidoyer pour davantage de sensibilité pour ceux qui ont eu le malheur d’être nés du mauvais côté de la terre, une apologie livrée avec brio par Debbie Lynch-White. »
Emmanuel Martinez, Journal de Montréal
 
 
 
« Le public sortira de [tremblements] à tout jamais changé. Parce que ce n’est pas à un monologue banal que nous convie la metteure en scène Édith Patenaude. Après avoir travaillé ensemble sur un texte d’Alan Ball, Maxime Allen et Édith Patenaude refont équipe. La traduction d’Allen est remarquable, sans faille, brillante, aussi rythmée que les pas qu’enregistrerait un podomètre en folie. Faisant honneur au texte magistral du Torontois Christopher Morris qui a écrit une des pièces les plus percutantes qui soit sortie de la Ville-Reine depuis les meilleures années de Brad Fraser, Maxime Allen mérite autant d’éloges que l’interprète colossale qu’est Debbie Lynch-White.
 
On a droit à beaucoup de solos remarquables ces dernières années, mais ici, Debbie Lynch-White se donne à corps et à âme perdus. Une performance époustouflante, vertigineuse, devant laquelle on ne peut que s’incliner. Toutes les nuances dans son jeu, sa puissance, son abandon… un masterclass. Vive la reine Debbie ! »
Yanik Comeau, Comunik Média/ZoneCulture
 
 
 
« Rarement un texte et une performance ne m’aura autant ébranlé. Tant de violence, tant de fractures, tant de colère, tant de tristesse et de mélancolie est dur à absorber. Certes, ce spectacle est magnifique, j’y reviendrai, mais rare sont les œuvres aussi coup de poing.
 
La performance de Debbie Lynch White est une des meilleures que j’ai eu la chance de voir au théâtre. Elle est Marie, sans aucun doute. Dans chaque cellule de son corps, dans son faciès, sa langue, ses souvenirs, ses mots. Tout. Jeu aussi extrêmement physique, elle marche sur scène durant 1heure 15, voutée, pleine de spasmes et de tremblements, pleine de violence, dans un torrent de mots et essoufflée, Debbie vit une vraie performance physique pour ce rôle. Grand rôle pour elle, rôle avec de multiples couches, rôle qui reviendra rarement. Grande actrice et excellente mise en scène d’Édith Patenaude qui ici encore une fois, accompagne son actrice dans chacun de détails sur scène.
 
La traduction de ce texte de Christopher Morris par Maxime Allen est hautement pertinente, bien ancrée dans notre langue, précise, travaillée, conséquente et pleine de vraie. On croirait à un texte d’ici. Bravo.
 
La scénographie est aussi fort intéressante, cette pastille qui tourne sur soi et qui symbolise le cycle de la violence et les jours qui passent s’avérant efficace.
 
C’est un spectacle très intense, très dur, très beau aussi, qui soulève de vives questions aussi grandes que Qu’est-ce que le bien vs le mal? Quelle vie vaut plus qu’une autre? Devons-nous faire abstraction de soi pour aider? Devons-nous aider au final?
 
Bref soyez assurés que vous n’en sortirez pas indemne. Conquis certes, mais pas indemne. A voir! »
Jordan Dupuis, Quartier général
 
 
 
« UNE EXPÉRIENCE POIGNANTE
UNE MISE EN SCÈNE ORIGINALE
Tout au long de la pièce, Debbie Lynch-White va marcher dans le sens opposé à celui de la scène tournante, donnant une impression de ralentissement, d’épuisement, de sur-place, qui est une parfaite réflexion de l’état mental du personnage de Marie. Cette marche à « contre-courant » montre la complexité des pensées de Marie et son débat interne. Le public semble se retrouver à l’intérieur de la tête du personnage, il a accès à toutes ses pensées. Le côté atypique de la scène ronde et en mouvement renforce cette impression. C’est une expérience immersive.
 
DES SUJETS SENSIBLES ABORDÉS AVEC JUSTESSE
Au cours de la pièce, plusieurs sujets complexes et sensibles sont abordés avec justesse. […] Dans cette pièce de théâtre, plusieurs anecdotes poignantes sont racontées au public. Ce qui rend ces histoires encore plus bouleversantes est de savoir qu’elles ont été tirées de faits réels. Tout au long de la représentation, le personnage vit un débat interne. Marie se questionne sur l’utilité de ces missions humanitaires, elle se demande si ce type d’intervention aide réellement la population locale.
 
tremblements est une pièce de théâtre très moderne et d’actualité, elle pose les bonnes questions et pousse le public à continuer sa réflexion en sortant du théâtre. Ce n’est pas une pièce légère, bien que des petits moments comiques permettent de détendre un peu l’atmosphère, mais c’est un spectacle qui traite de sujets mondiaux importants avec justesse.
 
Le personnage de Marie est déchiré par ce qu’elle a vu, elle ne sait plus ce qui est bien ou mal, ce qui est réellement utile ou non. Et ces questions n’ont pas nécessairement de réponses. La performance de Debbie Lynch-White est déchirante et reflète parfaitement la complexité des thèmes abordés.
 
Malgré l’ambiance pesante et sombre de la pièce, le public n’en sort pas totalement démoralisé. Une lueur d’espoir est visible au bout du tunnel, et un beau message se trouve dans la pièce. On ne sait jamais si ce qu’on fait aidera réellement ou non, mais parfois juste un geste bienveillant d’une personne à une autre peut faire une grande différence. Dans ce monde ou parfois plus rien ne fait sens, l’amour, l’amitié, les liens avec les autres sont les seules choses réellement importantes. »
Lucie Parmentier, sors-tu.ca
 
 
 
« C’est une grande, grande, performance d’actrice. Et c’est toute une réflexion sur le rôle de l’aide humanitaire. Donc c’est vraiment à voir. »
Laura-Julie Perreault, Pénélope, ICI Première
 
 
 
« Christopher Morris, auteur canadien de la pièce Tremblements proposée à l’Espace Go, est admiratif et respectueux à raison du travail d’une organisation comme Médecins Sans Frontières.
 
Par une performance solo exceptionnelle de l’actrice Debbie Lynch-White, très bien mise en scène par Édith Patenaude, son texte fort et bouleversant fait trembler le public et l’aide à prendre conscience des dessous inextricables de cette mission nécessaire et quasiment impossible qu’est le travail humanitaire.
 
Le texte est puissant et magistralement construit. Si le spectateur a l’impression d’être un peu perdu au début, tous les morceaux se mettent en ordre au fur et à mesure de l’avancée du récit. Et dans ce paysage dramatique, l’humour a quand même toute sa place.
 
Tremblements est une pièce remarquablement écrite, mise en scène et interprétée, et certainement à voir en cette période si troublée de notre histoire. »
Sophie Jama, pieuvre.ca
 
 
 
« Parfois drôle, souvent émotionnelle, continuellement perturbante, la pièce Tremblements nous fait vivre les tourments d’une infirmière revenant de mission humanitaire, victime de stress post-traumatique. Une pièce brillante, malgré les parts d’ombre qu’elle met en scène, qui offre une exploration poignante des réalités de l’aide humanitaire. […]
 
Rarement les complexités de l’aide humanitaire ont aussi bien été saisies.[…]
 
Saluons à ce titre le talent de Debbie Lynch-White, qui donne à ce personnage tourmenté ses lettres de noblesse dans une performance éminemment physique. »
Anaël Rolland-Balzon, Pivot
 
 
 
« PRESTATION VERTIGINEUSE
Debbie Lynch-White livre une performance extrêmement poignante. Cette dernière déambule sans pause sur la plateforme tournante – parfois même à contresens – tout en incarnant le discours intérieur de Marie.
 
Son ébullition émotionnelle, tant dans la colère que dans la honte, s’intensifie tout au long de la pièce sans jamais se dissiper. La comédienne s’immerge complètement dans son personnage et incarne avec justesse la complexité de la protagoniste.
 
Les divagations intérieures de Marie relèvent certaines contradictions qui existent dans le travail humanitaire. Comment aider une communauté dont on ne connaît pas les codes ? Comment peut-elle affirmer qu’elle aide s’il lui est interdit de procéder à un avortement, par exemple ? Un soin qui, pour elle, représente un droit fondamental, mais qui peut engendrer de plus amples conséquences juridiques ou sociales dans la vie de la personne qui reçoit l’intervention. Au travers des récits des deux missions de Marie pour MSF, on la regarde tenter de faire la paix avec la reconnaissance de ses propres privilèges. »
Laurianne Nunez-Pelletier, Montréal Campus
 
 
 
« Une pièce coup de poing magnifiquement portée par Debbie Lynch-White! »
Sophie Bernard, Qui fait quoi