Anachnid
MUSICIENNE
Anachnid est une artiste multidisciplinaire oji-cree basée à Montréal. Elle a remporté le Félix de l’Artiste autochtone de l’année lors du Gala de l’ADISQ 2021 et le Prix de l’Auteure-compositrice Autochtone de l’année lors de l’édition 2019 des prix de la Fondation SOCAN.
Son premier album Dreamweaver, sorti en février 2020, a figuré sur la longue liste des prestigieux prix Polaris, de même qu’au Gala de l’ADISQ dans la catégorie Album de l’année – Anglophone en 2020. Pour cet album, Anachnid a été également été nommée aux Summer Solstice Indigenous Music Awards 2021 dans les catégories Artiste de l’année, Album pop/alternatif/rock et Album rap/hip-hop/électronique.
Sa musique est un style hybride et sensuel d’électro-pop, trap, indie, soul et hip-hop, avec des textures sonores délicates et complexes évocatrices de ses cultures ancestrales. Près de deux ans après la sortie de son premier album, Anachnid sort deux nouvelles chansons, Live Alone et Love Alone, qui révèlent une nouvelle facette de l’artiste, une Anachnid isolée, sans filtre, créant un hymne pop alternatif, avec une touche de grunge, et crachant une poésie brute avec une touche d’humour noir.
Son animal spirituel, l’araignée, a huit pattes, et elle incarne autant de personnalités complexes sur scène et dans la vie : esprit venimeux, jeune femme amoureuse, grand-mère attentionnée… Sur scène, Anachnid livre une expérience immersive avec une force tranquille et nous communique sa sensibilité, en nous amenant dans son univers intimiste et symbolique.
Joséphine Bacon
AUTRICE ET INTERPRÈTE
Poète, réalisatrice, documentariste, parolière, traductrice, conteuse et enseignante Innu-Aimun,
Joséphine Bacon est une Innue originaire de Pessamit.
Elle est une auteure phare du Québec; sa renommée internationale en fait une grande ambassadrice de la culture des Premières Nations au Québec et à l’étranger. Très engagée sur la scène littéraire et artistique autochtone, elle inspire aux jeunes générations la fierté d’être autochtone et la volonté de défendre leur langue et leur culture.
Traductrice, interprète et enseignante depuis 40 ans de l’innu-aimun (la langue innue), Joséphine Bacon a voué sa vie à l’écoute et à la transmission du savoir des aînés. Elle écrit en parcourant les kilomètres de sa mémoire où sont enregistrés les récits des ancêtres à qui elle servait d’interprète. En enrichissant la littérature d’œuvres écrites en innue et transposées en français, elle signe une nouvelle page de la poésie québécoise tout en contribuant à pérenniser la langue innue.
Elle est l’autrice de Bâtons à messages – Tshissinuatshitakana (2009), qui a remporté le Prix des lecteurs du Marché de la poésie de Montréal en 2010; Nous sommes tous des sauvages, qu’elle a coécrit en 2011 avec José Acquelin; Un thé dans la toundra (2013), finaliste aux Prix du Gouverneur général et du Grand prix du livre de Montréal en 2014; Uiesh quelque part (2018) qui a remporté le Prix des Libraires du Québec, dans la catégorie poésie, et le Prix littéraire des enseignants de français, dans la catégorie poésie en 2019; de même que Nin Auass – Moi l’enfant (2021), une anthologie de poèmes récoltés par Joséphine Bacon et la poète Laure Morali qui s’est méritée le Prix des libraires dans la catégorie poésie et un Indigenous Voices Award en 2019.
Joséphine a également collaboré aux ouvrages Femmes rapaillées (2016), Bonjour voisine (2013), Les bruits du monde (2012), Aimititau! Parlons-nous! (2008).
Joséphine Bacon agit comme scénariste, réalisatrice, traductrice ou narratrice pour de nombreux documentaires et courts métrages, dont ceux du cinéaste Arthur Lamothe. Elle a d’ailleurs participé à plusieurs productions pour la télévision, dont les séries Innu-Assi des Productions Manitu (1999), Mikuan & Carcajou des Productions Kwé (2001), Mupu de Swan Productions (2006) et Finding Our Talk, une série en ligne sur la langue anishnabe produite par Mushteg Nutaq (2008).
Marie-Louise Bibish Mumbu
AUTRICE
Codirectrice de la 20e édition du Festival du Jamais Lu, Marie-Louise Bibish Mumbu siège au conseil d’administration de l’AQAD, est membre du CEAD et réside à Montréal depuis 2010.
Descendant des peuples Bantous d’Afrique centrale, Bibish Mumbu est une autrice dramaturge québécoise d’origine congolaise qui croit au pouvoir des arts de décoloniser les mentalités et les imaginaires. Elle multiplie pour cela les collaborations avec les artistes, les théâtres, les festivals, les universités, les centres communautaires et les maisons de la culture qui lui donnent l’espace et qui partagent ses convictions. Au Québec, Marie-Louise a participé à la création des spectacles BONGO TÉ, TIKA! d’Angèle Seguin (2019), HOME DÉPÔT : UN MUSÉE DU PÉRISSABLE d’Anne-Sophie Rouleau et Marie-Ève Fortier (2019), JUSQU’OÙ TE MÈNERA MONTRÉAL de Martin Faucher (2017) et VENDRE OU RÉNOVER d’Alexandre Fecteau (2017), etc.
Marie-Louise participe aux événements montréalais et internationaux que sont le Festival TransAmériques, les Dramaturgies en dialogues du CEAD, le Festival du Jamais Lu, le Festival des francophonies en Limousin et le Festival d’Avignon en France, la Rentrée littéraire de Bamako au Mali et la Fête du livre de Kinshasa au Congo Démocratique.
On a eu le plaisir de la voir sur scène conter ses histoires d’ailleurs, en senteurs, en musique et en évidences, dans BIBISH DE KINSHASA, l’adaptation théâtrale par Philippe Ducros de son roman Samantha à Kinshasa, à Montréal, en tournée au Québec et dans l’Ouest canadien de 2015 à 2017.
Marie-Louise Bibish Mumbu anime également des ateliers d’écriture sur la mémoire.
Catherine Boivin
AUTRICE ET INTERPRÈTE
Jeune artiste multidisciplinaire atikamekw, Catherine Boivin s’exprime autant par la vidéo que par la photographie, la sculpture, la peinture et la performance.
En 2018, Catherine est lauréate du prix Manitou-Kiuna qui a pour objectif d’encourager la persévérance des diplômés de Kiuna qui continuent leurs études dans le domaine artistique à l’université. En 2020, elle obtient son baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Elle est également joggeuse et marathonienne, danseuse de Pow Wow et impliquée dans son milieu. Blogueuse et créatrice de contenu sur la plateforme Tiktok, sous le pseudonyme otehima, elle y aborde plusieurs sujets en lien avec sa culture, la vie en tant qu’autochtone, et ce, dans le but de sensibiliser le peuple québécois.
À travers son travail artistique multidisciplinaire, elle s’intéresse à la relation au corps, à la matière et au matériau. Elle définit sa pratique comme Art Action, l’action performance qui a pour but de créer non seulement une œuvre, mais aussi d’avoir un impact dans la société. Mouvoir et émouvoir.
Elle a été stagiaire au Musée McCord dans le cadre du programme CultivART du Conseil des arts de Montréal qui permet à plusieurs musées montréalais d’approfondir leurs liens avec des créateurs et créatrices autochtones. Elle a travaillé avec l’équipe de l’Action éducative, citoyenne et culturelle du Musée pour créer une activité éducative centrée sur les idées de réconciliation et de décolonisation.
Elisapie
AUTRICE ET INTERPRÈTE
Autrice-compositrice-interprète, actrice, réalisatrice, productrice et activiste, Elisapie représente la force et la beauté du Nord, un peu sauvage, un peu brute. Originaire de Salluit, au Nunavik, elle vit aujourd’hui à Montréal.
Son album The Ballad of the Runaway Girl, paru en 2018, à travers lequel elle révèle le conte musical d’une Inuk expatriée avec un mélange de chansons en inuktitut, anglais et français, s’est retrouvé sur la courte liste du prestigieux Prix Polaris, en plus remporter deux Félix au Gala de l’ADISQ et d’être nommée pour l’Album autochtone de l’année aux prix Juno.
De plus, elle travaille sur les trames sonores de nombreux films et émissions de télévision. Sa chanson Far Away du film La Légende de Sarila (2013) a été nommée aux prix Écrans canadiens dans la catégorie Meilleure chanson originale et a reçu le prix Eval-Manigat de la Fondation de la Société Professionnelle des Auteurs et des Compositeurs du Québec (SPACQ) en 2012.
En 2003, Elisapie a réalisé le documentaire Si le temps le permet, qui porte sur les changements de mode de vie des Inuits du Nunavik. Le film a reçu de nombreuses récompenses telles que le prix Claude-Jutra pour la Relève aux Rendez-vous du cinéma québécois en 2004 et le Grand prix Rigoberta Menchu du Festival Présence autochtone en 2003.
Elisapie a remporté le prix Ambassadeur au Teweikan en 2011, prix pour son activisme, son travail cinématographique et musical à travers le Canada.
Elle travaille sur un nouvel album à paraître prochainement.
Sharon Fontaine-Ishpatao
AUTRICE ET INTERPRÈTE
Sharon Fontaine-Ishpatao est une jeune actrice originaire de Uashat. Elle est également diplômée en arts visuels du Cégep de Sept-Îles.
Artiste multidisciplinaire, Sharon réalise en 2015 son premier court-métrage documentaire, De face ou de profil, dans lequel elle joue avec les instruments sociaux du 21e siècle pour s’interroger sur son identité. Le film remporte le prix Coup de cœur de La Fabrique culturelle lors du Festival Présence autochtone. Sharon se démarque par la suite au grand écran pour sa performance dans le long métrage Kuessipan de Myriam Verreault, présenté au TIFF en 2019. Elle remporte pour ce rôle le Prix Révélation au Festival du Film Canadien de Dieppe, en France.
Sharon fait également partie de la distribution de la deuxième saison de la série Toute la vie, écrite par Danielle Trottier. En 2023, elle partage l’écran avec Bianca Gervais dans la nouvelle série d’Erika Soucy, Les Perles, et elle monte sur scène au Théâtre Jean-Duceppe pour la création de MANIKANETISH, d’après le roman de Naomi Fontaine dans une mise en scène de Jean-Simon Traversy.
Frannie Holder
MUSICIENNE
Frannie Holder est une compositrice, chanteuse et multi-instrumentiste de Montréal. Membre des groupes pop/hip-hop Random Recipe et électro-folk Dear Criminals, l’artiste polyvalente a débuté sa carrière musicale en 2007.
Axé sur la performance live, Random Recipe a rapidement été amené à jouer sur la scène internationale (Canada, États-Unis, France, Belgique, Italie, Islande, Mexique, Chili, Pérou, Panama, Colombie, Brésil, Argentine, Angleterre, Australie et Afrique du Sud).
Parallèlement, son groupe Dear Criminals s’inscrit dans une démarche de création multidisciplinaire et cumule les collaborations avec les milieux du théâtre, de la danse contemporaine, des arts numériques et du cinéma. La musique composée pour le long-métrage Nelly d’Anne Émond a d’ailleurs valu au groupe le prix Iris de la Meilleure musique originale lors de l’édition 2017 du Gala Québec Cinéma.
Indépendamment de ses groupes de musique, Frannie Holder a assuré la conception musicale des pièces de théâtre LA DÉESSE DES MOUCHES À FEU de Geneviève Pettersen dans une mise en scène de Patrice Dubois et Alix Dufresne (Théâtre PÀP et Théâtre de Quat’Sous, 2018), DÉCLARATIONS de Jordan Tannahill dans une mise en scène de Mélanie Demers, (Théâtre Prospero, 2022) et des spectacles de danse contemporaine LA POURSUITE DU CYCLONE de Kevin Jean (Paris, 2019), et LA GODDAM VOIE LACTÉE de Mélanie Demers (FTA, 2021).
Frannie a également composé la musique de la troisième saison de la série Trop de Marie-Andrée Labbé (2019), celles des séries Motel Paradis de Sophie Deraspe et Stéphane Hogue (2022) et Pour toi Flora de Sonia Bonspille Boileau (2022), de même que la musique du court-métrage Frimas de Marianne Farley (2021) et du documentaire Territoires des Amériques de Patrick Bossé portant sur le parcours de l’artiste visuel René Derouin (2021).
En marge de ses activités musicales, Frannie Holder a signé la mise en scène du spectacle Wonderful de Carla Blanc (2021) et la direction artistique des spectacles Au fond de la piscine, je cherche à ne plus me noyer de Cassiopée (2021) et Ludmilla d’Ingrid St-Pierre (2022).
Caroline Monnet
CONCEPTRICE VIDÉO
Artiste multidisciplinaire originaire de Gatineau, Caroline Monnet (anishinaabe/française) vit et travaille à Montréal.
Après des études en sociologie et en communications à l’Université d’Ottawa et à l’Université de Grenade en Espagne, elle poursuit une carrière en arts visuels et en cinéma. Son travail est régulièrement présenté sur la scène internationale et se retrouve dans de prestigieuses collections muséales, privées et d’entreprise. Ses expositions personnelles récentes incluent le Centre international d’art et du paysage de Vassivière en France; le Schirn Kunsthalle Frankfurt en Allemagne; le Musée des beaux-arts de Montréal et l’Arsenal Contemporary Art de Toronto.
Caroline Monnet utilise les arts visuels et médiatiques pour démontrer son intérêt à communiquer des idées en lien avec l’identité autochtone et le biculturalisme, en analysant des récits culturels. Son travail, souvent minimaliste et émotionnellement chargé, évoque la magnifique complexité du statut actuel des peuples autochtones.
Caroline Monnet est récipiendaire du prix Pierre-Ayot en 2020, du Prix Sobey pour les arts en 2020, et d’un prix REVEAL – Prix en art autochtone en 2017.
Cinéaste, on doit à Caroline Monnet les courts-métrages Ikwé (2009), Warchild (2010), Mobilize (2015), Tshieutin (2016), Dada Creatura (2016) et Emptying the Tank (2018) qui ont tous été projetés au Toronto International Film Festival (TIFF). Le court-métrage Gephyrophobia (2012) a été présenté lors des Rencontres Internationales Paris/Berlin, tandis que Mobilize a été sélectionné au Sundance Film Festival. Caroline Monnet a été nommée aux Canadian Screen Awards pour Roberta (2014) et le court-métrage documentaire Tshiuetin (2017). Son premier long métrage Bootlegger a remporté le prix du Meilleur scénario au Festival de Cannes en 2017, un prix décerné par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) et Cinéfondation.
En 2019, Caroline créait l’œuvre Debouttes! dans le cadre de l’événement Je suis une femme d’octobre du Théâtre ESPACE GO. L’œuvre fait aujourd’hui partie de la collection de l’UNESCO aux côtés d’autres œuvres faites par des artistes de partout dans le monde.
Virginia Pésémapéo Bordeleau
AUTRICE ET INTERPRÈTE
Née en Jamésie, au Nord-ouest du Québec, Virginia Pésémapéo Bordeleau est une artiste multidisciplinaire eeyou.
Elle commence à peindre dès l’âge de six ans après que son père, troublé par un rêve qu’elle lui raconte, lui achète des peintures à numéro, des aquarelles et du papier. En 1988, elle obtient un baccalauréat en arts plastiques de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Elle effectue également des stages en gravure sur bois à Atelier Pierre-Léon Tétreault, en 1993, et en gravure à l’Atelier de l’Île de Val-David, en 1994. L’œuvre visuelle de Virginia témoigne d’une expérience culturelle autochtone qui s’ancre au cœur de son identité mixte, ainsi que d’expériences personnelles, à travers des thèmes comme l’amour et le deuil. Elle s’inspire des rêves, des souvenirs, des lectures et de rencontres. Ses tableaux de facture surréaliste, parfois humoristiques, proposent diverses réflexions sur les liens polysémiques entre les spiritualités autochtones et l’occupation humaine du territoire. Depuis quarante ans, elle expose ses œuvres au Québec, au Canada, en Europe et au Mexique.
Pour Virginia Pésémapéo Bordeleau, l’écriture sert d’exutoire en lui permettant de conjurer des thèmes laissés en plan dans les arts visuels. Elle aborde dans ses œuvres des thématiques liées à l’amour, la sexualité, la guerre, la maternité, l’identité et le deuil. En 2012, elle est lauréate du Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue en poésie pour son livre Le crabe noir, alors qu’elle avait déjà reçu en 2007 la mention spéciale Télé-Québec pour son recueil de poésie De rouge et de blanc. En 2020, Virginia obtient le Prix – Artiste de l’année 2020 remis par le Conseil des arts et des lettres du Québec, prix qu’elle avait déjà reçu en 2006.
Depuis 2007, Virginia a publié trois romans, trois recueils de poésie, un livre de conte, un essai, un livre jeunesse et un livre d’art. En 2020, elle présente une rétrospective de quarante ans de carrière au Musée d’art de Rouyn-Noranda (MA). De plus, en 2021, elle reçoit la médaille de l’Assemblée nationale du Québec pour l’ensemble de son œuvre.
Isabelle Picard
AUTRICE ET INTERPRÈTE
Originaire de Wendake, Isabelle Picard est spécialiste des Premières Nations. Loin d’être figée dans une seule activité, Isabelle est également ethnologue, chargée de cours, chroniqueuse, analyste, conférencière, consultante, formatrice et autrice.
Elle a étudié à l’Université Laval, où elle a complété un baccalauréat en ethnologie, une mineure en études autochtones (anthropologie), ainsi qu’un diplôme de deuxième cycle en muséologie.
Parmi ses réalisations, Isabelle a initié et œuvré à mettre en place le projet de revitalisation de la langue wendat et a été chargée de projet pour la mise en place de l’Institution Kiuna, le premier cégep autochtone au Québec. Depuis 2018, Isabelle Picard est aussi chroniqueuse au quotidien La Presse. Elle a collaboré et collabore régulièrement à différentes émissions radiophoniques et télévisuelles (Kébek, Tout un matin, Espaces autochtones en direct, Plus on est de fous, 24/60, etc.) à titre de chroniqueuse ou analyste. De plus, elle est consultante au contenu pour plusieurs séries et films, dont Fugueuse 2, Casino, Les Filles du Roy, etc. En mai 2020, elle devient la première conseillère aux affaires autochtones de la Société Radio-Canada avant de retourner à la consultation en 2022. Depuis, elle a animé sa première émission de radio, Si petite la planète, à ICI Première.
Amoureuse des lettres, Isabelle Picard contribue à différents projets littéraires, dont les recueils Wapke en 2021 et De racines et de mots en 2021. En 2021, elle publie un premier roman jeunesse intitulé Nish : Le Nord et le Sud aux Éditions les Malins. Le livre est notamment finaliste au prix Cécile-Gagnon, au prix Tamarak 2021 dans la catégorie roman et lauréat d’un prix Booktube Livre-toi 2021-2022. Le second tome de Nish : Les aurores boréales, est paru en juin 2022.
À travers son parcours professionnel, Isabelle Picard a toujours travaillé à mieux faire connaître les réalités des Premiers Peuples et à créer des ponts entre Autochtones et Allochtones, pour un mieux vivre-ensemble.
Angélique Willkie
AUTRICE ET INTERPRÈTE
Performeuse, chanteuse, pédagogue et dramaturge, Angélique Willkie poursuit une carrière en Europe pendant plus de 25 ans où elle travaille avec entre autres Alain Platel, Sidi Larbi Cherkaoui, Jan Lauwers / Needcompany, et comme chanteuse avec le groupe de musique du monde, Zap Mama.
Dramaturge œuvrant dans les milieux de danse et de cirque, Angélique est professeure agrégée dans le Département de danse contemporaine de l’Université Concordia et doctorante en Études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Sa recherche reflète son intérêt pour la dramaturgie du corps en performance et pour des dramaturgies dites décoloniales.
Depuis sa réinstallation à Montréal en 2014, Angélique a continué d’être active dans la communauté professionnelle montréalaise en tant qu’enseignante, créatrice et dramaturge. Ses intérêts de recherche actuels portent sur trois axes principaux : les approches de la création artistique interdisciplinaire (c’est-à-dire qui se situe « entre » les frontières disciplinaires), l’esthétique et la dramaturgie du cirque européen, et la notion d’une dramaturgie personnelle, inspirée des trajectoires de la performeuse Joséphine Baker et de l’artiste de cirque transgenre française Phia Ménard.
Un intérêt sous-jacent dans son travail reste l’utilisation de la voix comme outil de création et instrument de performance.
À l’automne 2021, Angélique brillait sur la scène du Théâtre La Chapelle dans un solo intitulé CONFESSION PUBLIQUE dirigé par la chorégraphe Mélanie Demers et mis en musique par Frannie Holder.
Tatiana Zinga Botao
INTERPRÈTE
Diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 2014, Tatiana Zinga Botao s’est vite fait remarquer par sa fougue et son audace.
À la télévision, elle joue présentement Tatiana Goma dans la série quotidienne Indéfendable de Nadine Bismuth. On a également pu apprécier son talent dans les séries Nouvelle Adresse de Richard Blaimert, Les Jeunes Loups de Réjean et Roxane Tremblay, de même que dans District 31 et Bluemoon, toutes deux signées par Luc Dionne.
Au cinéma, Tatiana tient la vedette dans le film Cherche femme forte/Strong Woman de Marilyn Cooke et joue aux côtés de Robin Aubert dans Jeune Juliette, un long-métrage d’Anne Émond. Elle est également de la distribution du film Le purgatoire des intimes de Philippe Cormier.
Au théâtre, elle a joué dans les pièces L’ART DE VIVRE de Liliane Gougeon Moisan (Théâtre PÀP, 2022), dans une mise en scène de Solène Paré, M’APPELLE MOHAMED ALI de Dieudonné Niangouna, pièce dont elle cosigne la mise en scène avec Philippe Racine (Théâtre de Quat’Sous et Théâtre de la Sentinelle, 2022), LES FILLES DU SAINT-LAURENT de Rébecca Déraspe, spectacle mis en scène par Alexia Bürger et présenté au CDTD’A et à La Colline à Paris, CORIOLAN de Shakespeare dans une mise en scène de Robert Lepage, LES FOURBERIES DE SCAPIN de Molière dans une mise en scène de Carl Béchard, L’ÉNÉIDE d’Olivier Kemeid et CEUX QUI SE SONT ÉVAPORÉS de Rébecca Déraspe dans une mise en scène de Sylvain Bélanger.
Elle est actuellement artiste associée à l’École nationale de théâtre du Canada où elle enseigne un cours de dramaturgies africaines postcoloniales. Sa démarche artistique consiste à décoloniser les arts, c’est-à-dire redéfinir les conventions, déplacer les barrières, et introduire des nouvelles esthétiques.
Tatiana a également fondé le Théâtre de la Sentinelle avec Philippe Racine et Lyndz Dantiste, compagnie qui a pour principale mission de promouvoir et de faire rayonner la diversité culturelle québécoise sur la scène théâtrale en favorisant l’inclusion de tous ses artistes.