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Le Dernier Feu : extraits de critiques

Le Dernier Feu

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« Objet d’une pure et exigeante beauté.
La mise en scène picturale et minimaliste de Denis Marleau et Stéphanie Jasmin concentre l’attention sur le jeu précis des acteurs, tout entiers engagés dans le texte qui prend la vedette. Excellent Maxime Denommée. Bouleversante Louise Laprade. Merveilleuse Évelyne Rompré. »
Elsa Pépin, Voir
 
 
 
« Ce que cette mise en scène réussit aussi très bien, c’est d’installer une tension entre la narration, avec la distance que cela implique, et l’action, avec ce qu’elle comporte de vif et d’impétueux. La distribution, hors pair, donne à cette partition un tempo fiévreux tout en interprétant précisément chaque nuance. Une pièce d’une grande beauté. »
Philippe Couture, Le Devoir
 
 
 

« Jasmin et Marleau ont cette merveilleuse intelligence du texte, qu’éclaire une direction d’acteurs sans faille. Spectacle exigeant et raffiné, Le dernier feu est d’une rare beauté. Pure et dure. »
Michelle Chanonat, JEU, revue de théâtre
 
 
 

« Denis Marleau est toujours égal à lui-même. La mise en scène est d’une sobriété à toute épreuve mais aussi terriblement efficace avec son esthétique glacée. La projection sur écran à l’arrière-scène des divers accessoires ou du chien et du chat contribue au dépouillement nécessaire pour rendre ce texte intelligent qui n’a besoin que de comédiens extrêmement bien dirigés, ce qui est le cas ici. Les interprètes du Dernier feu sont tous excellents, surtout Maxime Denommée qui, en vieillissant, apporte tout un chapelet de nuances à son registre. Peter Batakliev est touchant et drôle dans ce rôle du presque-idiot du village. »
Marie-Claire Girard, The Huffington Post

 
 
 
« Mises en scène à quatre mains dans lesquelles les projections occupent une importance notable. Les images de Jasmin, si l’on permet une métaphore empruntée au monde du studio d’enregistrement, composent une piste du spectacle à la fois liée à la trame principale et autonome sur le plan esthétique. Cette piste parvient ainsi à créer une poésie visuelle comparable à la musique des mots émanant de la plupart des spectacles du maître.
 
La force des propositions des artistes visuels avec qui Marleau a travaillé allait aussi dans ce sens. Il me semble cependant qu’avec Jasmin, un point d’équilibre est trouvé dont atteste Le dernier Feu de Dea Loher. À tel point qu’on ne saurait imaginer la mise en scène sans la graphie, le dessin et les surfaces de projection qui l’enluminent. »
Hervé Guay, JEU, revue de théâtre
 
 
 

« Jérôme Minière, très convaincant. Une distribution très très solide pour porter ce texte, ces émotions. Vraiment très très fort LE DERNIER FEU. »
Mélanie Boissonnault, Désautels, Radio-Canada
 
 
 

« Tous ces mots sont portés par des acteurs extraordinaires ! La scénographie sert également bien la pièce. J’ai adoré ma soirée à l’Espace Go, mais je dois avouer avoir eu besoin d’une dizaine de minutes pour comprendre la structure de la pièce. On y va pour la performance des acteurs, le traitement de la structure dramatique et la beauté de la mise en scène. Un spectacle intense et intelligent ! À voir pour tous les amateurs de théâtre! »
A-M Vignola, chicchicblingbling.blogspot.ca
 
 
 

« Cette pièce porte à réfléchir sur la Fatalité et la Responsabilité individuelle; deux thèmes ayant marqué le peuple allemand qui a subi la Deuxième Guerre. Ce n’est pas tous les jours qu’on nous offre la possibilité de voir du théâtre contemporain allemand, alors profitez-en pour aller voir la pièce Le dernier feu. »
Guillaume Brûlé, Quebecspot Media
  
 
 
« Une espèce de théâtre du quotidien sans avoir recours aux procédés hyper-réalistes. Un théâtre de la retenue et de la pudeur, en somme. L’approche de Denis Marleau et de Stéphanie Jasmin accentue le caractère performatif du jeu à partir d’un dispositif spectral qui privilégie la blancheur (et la lumière crue) des murs latéraux et du fond de scène qui sert d’écran.
 
L’écriture diffractée de Loher interdit implicitement le faire-semblant, et pourtant, le jeu reste ici incarné et subtil – détachons de la forte distribution la performance finement enfantine de Louise Laprade dans le rôle d’une femme atteinte d’Alzheimer et celle de Noémie Godin-Vigneau qui apporte une touche d’humour et de douce folie en interprétant Karoline.
 
Ce spectacle exigeant compte parmi les meilleurs spectacles d’UBU compagnie de création que j’aie vus depuis sa fondation. »
Gilbert David, Spirale
 
 
 

« Le fantastique duo Denis Marleau/Stéphanie Jasmin revient avec une mise en scène très riche d’un point de vue visuel qui donne tout son sens à cet espace abstrait, et fait ressurgir des espaces réels, seulement grâce à l’intention et le mouvement des comédiens. Il en est de même pour les costumes de Ginette Noiseux. Que dire de l’éclairage sinon qu’il est magnifique de subtilité; une articulation subtile de blancs sur blanc qui donnent l’impression d’un tableau monochrome en mouvement.
 
Les huit comédiens forment une mosaïque hétéroclite intéressante. Il en ressort des interprétations marquées, qui donnent une forte personnalité à chacun des protagonistes. »
Cassandre Chatonnier, pieuvre.ca
 
 
 

« Une histoire poétique et mystérieuse. Évelyne Rompré offre une très belle performance. Tous les comédiens de la pièce offrent une bonne performance. Le questionnement, à savoir comment les choses auraient pu tourner, amène tout de même une belle réflexion, le tout raconté dans un univers poétique. »
Louise Bourbonnais, Le Journal de Montréal

 
 
 
« Quelques extraits du texte sont projetés à l’arrière-scène, et d’après ce que l’on peut en juger, il ne semble pas vraiment avoir de personnages prédestinés dans la pièce de Loher. On peut donc supposer que c’est Marleau, dans son interprétation du texte, qui a choisi de donner des fragments de narration de l’histoire à différents personnages. Habile tour de force du metteur en scène et de sa collaboratrice, Stéphanie Jasmin, car les personnages paraissent naturels, malgré leur jeu distant.
 
Une belle distribution (excellent Denommée, surprenant Batakliev), des metteurs en scène chevronnés et un texte très cérébral, autant dans son propos que dans la transposition scénique de Marleau. »
Gabrielle Brassard, montheatre.qc.ca