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La Démesure d’une 32A : extraits de critiques

LA Démesure d'une 32A

Retour à la pièce

« Ce spectacle à la mesure d’un personnage hors normes est un ravissement. À voir absolument! Faire fleurir sur scène le jardin intérieur de Clémence DesRochers représentait un grand défi puisque Clémence a toujours été la voix unique de son œuvre. La metteure en scène Brigitte Poupart a évité l’écueil de la caricature par une approche audacieuse. Clémence DesRochers ressort de ce spectacle-là vraiment transfigurée.
 
Pascale Montpetit met à profit tout son bagage de comédienne pour servir les mots de Clémence. La musique et la voix diaphane d’Ariane Moffatt se marient à merveille à cette poésie mélancolique. »
Claude Deschênes, Le Téléjournal, Radio-Canada
 
 
 

« Brigitte Poupart relève le défi de dévoiler la variété des genres et de registres de l’univers de Clémence DesRochers. Il y a plusieurs numéros comiques où Pascale Montpetit confirme la souplesse et l’étendue de son jeu, passant d’un registre clownesque à des moments où l’irrévérence et le franc-parler de DesRochers trouvent une superbe ambassadrice. Or, l’actrice fait entendre la dimension plus mélancolique et tragique de l’auteure.
 

Il y a chez Montpetit ce même alliage de candeur enfantine et d’impudeur qui insuffle au répertoire de Clémence une merveilleuse seconde vie.
 

Certains tableaux sont de purs ravissements, comme celui du poème Maman chanté par Ariane Moffatt, qui a composé la superbe musique du spectacle, où le petit corps de Montpetit s’enrobe de cette mélancolie qui étreint le cœur et les tripes. »
Elsa Pépin, Voir
 
 
 

« Le pari qu’a voulu relever Brigitte Poupart, c’était de faire entendre la variété des écritures de Clémence DesRochers. Et, je dois dire que ce pari-là est réussi. Pascale Montpetit est vraiment formidable. Je trouve qu’elle a un côté enfant comme Clémence, émerveillé, presque candide. Et en même temps, avec toute son impudeur, son irrévérence, il y a des moments où vraiment on est émus. Un feu roulant. On ne s’ennuie pas. Pour ça, c’est sûr que le pari est relevé. »
Elsa Pépin, Voir télé
 
 
 
« À l’aide de ce spectacle, l’équipe prouve que le répertoire de Madame Desrochers a une existence bien à lui, malgré la retraite de sa créatrice. Ce spectacle est la preuve ultime que ces textes sont et resteront marquants dans notre culture et qu’ils peuvent vivre sans son interprète. Il faut se le dire, La démesure d’une 32 A est un grand spectacle de femmes. Tous les monologues aux tons divers donnent vie à autant de femmes, voire même à toutes les femmes du Québec.
 
Brigitte Poupart signe une mise en scène qui rappelle son talent pour la direction de spectacles musicaux et réussit à joindre harmonieusement la présence scénique des musiciens et la musique originale magnifique d’Ariane Moffatt à la performance de Pascale Montpetit. Cette dernière nous offre ici un tour de force et prouve à tous qu’elle a tous les talents : elle chante, danse, transite d’un personnage à l’autre, d’une ambiance à l’autre sans décalage. Visiblement en pleine forme, le plaisir et la passion sont au rendez-vous pour la comédienne.
 
Dans La démesure d’une 32 A, le stand-up devient théâtre et on redonne un souffle nouveau à toute une œuvre, maintenant accessible à tous, même ceux trop jeunes pour avoir connu les années de gloire de cette chère Clémence.
 
Clémence Desrochers s’est réjouie de ne s’être point reconnue dans ce spectacle, car ici elle est devenue plus grande qu’elle-même. La démesure, elle est là. »
Pascale St-Onge, montheatre.qc.ca
 
 
 

« C’est un spectacle qui est à l’image de Clémence Desrochers, entre le drame et le rire. Pascale Montpetit livre vraiment une solide performance. Mais bien franchement, il n’y a rien qui m’a touchée autant dans ce spectacle que l’interprétation qu’Ariane Moffatt fait des textes de Clémence. Vraiment, c’est magnifique. »
Émilie Perreault, Puisqu’il faut se lever, 98,5FM
 
 
 

« Pascale Montpetit a réussi à trouver toutes les couleurs et les nuances des personnages. Et elle aborde ça comme une comédienne, ce qui fait qu’on n’est jamais dans l’imitation de Clémence DesRochers. Le montage des textes de Brigitte Poupart est réussi. Les chansons d’Ariane sont vraiment très bonnes. »
Stéphane Leclair, C’est bien meilleur le matin, Radio-Canada
 
 
 
« Les textes de Clémence DesRochers prennent vie d’une étonnante manière à travers la brillante mise en scène de Brigitte Poupart et l’interprétation de l’hallucinante Pascale Montpetit. [Il y a] six poèmes de notre Clémence nationale, mis en chanson par Ariane Moffatt; le résultat est magnifique. Un beau voyage. »
Les choix de la rédaction, Journal Métro
 
 
 
« La metteure en scène Brigitte Poupart exploite tous les talents de Pascale Montpetit dans un spectacle qui fait ressortir toute la poésie des textes de Clémence DesRochers. C’est déroutant comme spectacle. C’est loin de ressembler à un show de Clémence. Une performance admirable de Pascale Montpetit qui s’approprie totalement [les mots] de Clémence. »
Francine Grimaldi, Samedi et rien d’autre, Radio-Canada
 
 
 

« Ce spectacle-là est périlleux, il est très ambitieux. Moi, je le recommande. Ce que j’ai vu Pascale Montpetit faire touchait le sublime assez souvent. Elle a rencontré les personnages [de Clémence], elle les a amenés plus loin. Moi, elle m’a fait hurler de rire et elle m’a touchée. »
Chantal Lamarre, Bouillant de culture, Radio-Canada
 
 
 

« Les musiciens sont excellents, la mise en scène de Brigitte Poupart et le dispositif scénique font preuve d’une grande originalité et d’une remarquable efficacité et la voix d’Ariane Moffatt ajoute une autre dimension et une modernité inattendue à des textes dont la principale caractéristique est la simplicité. C’est un spectacle qui fait du bien à l’âme. Il y a toute une galerie de personnages excentriques que Pascale Montpetit nous propose avec exactitude et sensibilité. LA DÉMESURE D’UNE 32A m’a fait passer de bien agréables moments et j’aurai toujours beaucoup d’affection pour Clémence. »
Marie-Claire Girard, Huffington Post Québec
 
 
 

« …Clémence DesRochers l’auteure, parce qu’on a voulu mettre en lumière ses textes. On a décidé de demander à Ariane Moffatt de faire des musiques sur certains de ces textes-là et elle s’est acquittée de fort belle façon. J’ai aimé la retenue là-dedans.
 

Je trouve que ce spectacle, démesure est dans le titre, je trouve que dans la mise en scène il y a eu quelques excès qui nous font perdre la simplicité de Clémence Desrochers. Mais on la retrouve dans les chansons et en particulier dans Maman, une des dernières chansons qu’on entend dans le spectacle. Très très douce, très beau, et ça donne une richesse, une autre couleur à l’univers d’Ariane Moffatt. Ce sont des textes qu’elle n’aurait probablement pas écrits elle-même et il y a beaucoup de simplicité et de beauté dans la poésie de Clémence et je pense que cette musique-là la sert très très bien. Toute en retenue, toute en délicatesse. Il y a quelque chose de classique, d’intemporel dans cette chanson-là. »
Nicolas Tittley, PM, Radio-Canada
 
 
 

« Spectacle charmant
Le tout porté par les compositions musicales magnifiques de la talentueuse Ariane Moffatt. La démesure, c’est un véritable baume pour le cœur. Pascale Montpetit porte à merveille la parole si propre à Clémence DesRochers. Sans chercher à copier la grande dame, Montpetit se métamorphose au gré des différents personnages pour incarner avec humour les différents textes choisis par la metteure en scène Brigitte Poupart.
 

La présence des créations musicales d’Ariane Moffatt ajoute à la beauté de la représentation. Or ici la musique nous emporte particulièrement dans un numéro touchant de la chanson « Maman », hommage à sa mère.
 

Avec la formule cabaret, on a le sentiment d’assister non pas à la représentation d’une pièce de théâtre, mais de vivre un moment privilégié, presque intime avec l’univers de Clémence DesRochers. À ne pas manquer. »
Jordan Arsenault, Être Magazine
 
 
 

« On retrouve une Pascale Montpetit efficace, drôle, très précise dans ses différentes métamorphoses auxquelles il est facile de succomber. Si vous vous attendez à voir du Clémence DesRochers à la manière de Clémence, ce n’est pas le cas. Madame Poupart et ses acolytes ont plutôt choisi de livrer des monologues dans une facture très moderne, avec des grandes projections sur le mur du fond de la scène, des projections d’ambiance davantage que des projections réalistes ou graphiques. Je trouve que c’est tant mieux que ce ne soit pas graphique parce que le spectateur a de l’espace pour imaginer un peu ce qu’il veut. Les musiciens sont là avec batterie, contrebasse, piano, échantillonnage et contribuent à l’ambiance, à l’atmosphère enveloppante du spectacle.
 

L’œuvre de Clémence est abordée comme du répertoire sur lequel on s’est permis un regard neuf, regard vierge. Un regard qui m’a donné l’envie de retourner aux textes de Clémence DesRochers. Oui il y a des moments drôles dans le spectacle, mais j’insiste, ce n’est pas exclusivement drôle. Ç’a vraiment été la découverte d’une auteure, d’une véritable poète.
 
C’est notamment lorsqu’on nous livre des textes de Clémence mis en musique par Ariane Moffatt que ça m’a frappée. C’est particulier, parce qu’on dirait qu’Ariane a glissé dans les textes de Clémence comme on glisse dans un bain moussant. C’est du Ariane et du Clémence à la fois, c’est spécial. Excellente Pascale Montpetit. »
Marie-Christine Pilotte, Voix-Off, CIBL 101.5