PROLOGUE
L’INDIGNATION DE MARIE-CLAIRE BLAIS
Après avoir affirmé lors de la campagne présidentielle américaine de 2016 qu’il allait défendre mieux les intérêts des personnes LGBTQ+ que ne le ferait Hilary Clinton, le président Donald Trump a écrit le 26 juillet 2017 sur Twitter (désormais X):
« After consultation with my Generals and military experts, please be advised that the United States Government will not accept or allow … Transgender individuals to serve in any capacity in the U.S. Military. Our military must be focused on decisive and overwhelming … victory and cannot be burdened with the tremendous medical costs and disruption that transgender in the military would entail. Thank you. »
« Après consultation avec mes généraux et experts militaires, veuillez noter que le gouvernement des États-Unis n’acceptera ni ne permettra… aux personnes transgenres de servir à quelque titre que ce soit dans l’armée américaine. Nos militaires doivent se concentrer sur une victoire décisive et écrasante… et ne peuvent pas être accablés par les énormes coûts médicaux et les perturbations qu’entraîneraient les transgenres dans l’armée. Merci. »
En réaction, Marie-Claire Blais a fait paraître en 2019 l’essai À l’intérieur de la menace, chronique de l’actualité états-unienne et méditation sur les dangers de notre temps – qui enregistre, à la manière d’un sismographe affolé, les soubresauts de l’ère Trump –, exprimant d’un même souffle son indignation, sa colère, sa consternation et son angoisse de l’avenir.
Elle écrit par la suite Un cœur habité de mille voix, dernier roman publié de son vivant, dans lequel elle renoue avec des personnages des Nuits de l’underground pour rappeler les combats des mouvements LGBTQ. Le personnage central du roman, René, est un homme transgenre.
« J’ai commencé à écrire le roman quand Trump a commencé à parler contre les enfants transgenres. J’ai des amis qui ont des enfants transgenres, j’étais renversée, je trouvais ça d’une grande cruauté. Je pensais qu’il ne fallait pas laisser passer ce genre de contrôle moral qui allait à l’encontre des lois protégeant les personnes trans. Je me suis alors dit qu’il fallait absolument l’écrire parce que c’est tellement choquant et révoltant », confiait Marie-Claire Blais en octobre 2021 à la journaliste Manon Dumais du quotidien Le Devoir.
ENTRE POSTURES SYMBOLIQUES ET IMPLICATIONS STRUCTURELLES
Texte repris de Guillaume Marche et Antoine Servel, « La présidence Trump et les questions LGBTQ », IdeAs. Idées d’Amérique [En ligne], 12 | 2018, [mis en ligne le 19 novembre 2018].
http://journals.openedition.org/ideas/4363
https://doi.org/10.4000/ideas.4363
INTRODUCTION : UN CANDIDAT AU POSITIONNEMENT INATTENDU
Donald Trump s’est longtemps présenté comme un authentique libéral, sur les questions économiques comme sociétales. En 2000, il se définissait comme un Républicain modéré de New York, habitué à la diversité. Il se positionnait pour un partenariat civil donnant les mêmes droits que le mariage et contre la règle Don’t Ask Don’t Tell imposant aux soldat∙e∙s LGBTQ de se cacher (Alexander P., 2000). Pendant des années, D. Trump a donc eu l’image d’un progressiste envers les minorités sexuelles.
Lors des primaires républicaines de 2015-2016, il entretient cette image. Il brandit un drapeau arc-en-ciel lors d’un meeting et semble favorable aux personnes trans lors du débat sur l’accès aux toilettes publiques. Ces prises de position convainquent certaines associations, tels les élu∙e∙s et militant∙e∙s LGBT des Log Cabin Republicans. Selon son président Gregory T. Angelo, « [D. Trump] will be the most gay-friendly Republican nominee for president ever » (Haberman M., 2016).
Toutefois la question LGBTQ était instrumentalisée dans le cadre d’un discours néoconservateur et anti-islam. Dans son discours de nomination à l’investiture républicaine, D. Trump promet de protéger les LGBTQ contre les étrangers qu’une présidence d’Hillary Clinton ferait entrer sur le territoire : « As your president, I will do everything in my power to protect our LGBTQ citizens from the violence and oppression of a hateful foreign ideology » (Trump D., 2016). Ces propos suivent l’attentat du Pulse, discothèque gay d’Orlando où, le 12 juin 2016, un terroriste a fait 50 morts et 53 blessés graves. Le débat public avait alors insisté sur le caractère islamiste présumé de l’acte plus que sur son caractère homophobe. Le candidat Trump s’en est saisi pour promettre une politique étrangère offensive. Pourtant, son administration a depuis renforcé des alliances décomplexées avec la Russie ou l’Arabie Saoudite où les LGBTQ sont victimes de graves persécutions.
De plus, la présidence Trump a très vite supprimé du site de la Maison-Blanche les contenus relatifs aux LGBTQ, effaçant les promesses de campagne à peine une heure après l’investiture. De même, deux années de suite, l’administration s’est abstenue – contrairement aux années Obama – de cautionner le mois des fiertés LGBTQ (Pride Month). Avant même l’élection, le choix du colistier Mike Pence indiquait que les droits LGBTQ étaient en danger : l’ancien gouverneur de l’Indiana avait promulgué un Religious Freedom Restoration Act (RFRA) autorisant les commerces à ne pas servir les LGBTQ pour des raisons religieuses, ce qui l’identifiait clairement comme un ultraconservateur moral.
DES DÉCLARATIONS AUX CONSÉQUENCES EFFECTIVES
Certains actes anti-LGBTQ de la présidence Trump peuvent être jugés purement symboliques, tandis que les années Obama se sont conclues par des mesures politiques fortes comme la légalisation du mariage des couples de même sexe par l’arrêt Obergefell v. Hodges de 2015. Ainsi, la nomination de Jeff Sessions comme ministre de la Justice ne remet pas en cause Obergefell, malgré son hostilité aux droits LGBTQ. J. Sessions a soutenu les tentatives de 2004 et 2006 pour définir le mariage dans la Constitution fédérale comme l’union d’un homme et d’une femme. Mais, dans un système de séparation des pouvoirs, il n’appartient pas au ministre de la Justice de dire le droit.
De même, malgré leur forte portée symbolique, les tentatives de l’administration Trump pour exclure les personnes trans de l’armée n’ont qu’une faible efficacité. Le décret promulgué par D. Trump en août 2017 (revenant sur une décision d’Obama de 2016) a été contesté en justice et les nouvelles tentatives pour concrétiser cette décision n’ont pas abouti : la décision a été jugée discriminatoire par plusieurs tribunaux fédéraux et reste donc en attente d’un jugement définitif.
Toutefois, le camp anti-LGBTQ est stratégiquement renforcé par la présence au cœur du pouvoir fédéral d’alliés comme J. Sessions ou M. Pence. Bien qu’inefficace, l’acharnement à exclure les personnes trans de l’armée est un acte politique fort. Il renforce un climat d’hostilité semblable à la Lavender Scare 1 qui a accompagné la Chasse aux sorcières anti-communiste pendant la guerre froide (Red Scare). Or un tel climat peut rendre les fonctionnaires fédéraux∙ales LGBTQ vulnérables s’ils/elles sortent du placard.
1 Cette expression fait référence aux purges anti-homosexuels dans les services publics qui ont eu lieu dans les services publics qui ont eu lieu dans les années 1950.
De même, si le ministre de la Justice ne peut dire le droit, il a proposé, en mars 2018, de modifier l’application de l’Affordable Care Act pour que sa clause de non-discrimination ne s’applique pas aux identités de genre. Cela supprimerait le remboursement des soins aux personnes trans dans le cadre de leur transition. Or 23% des personnes trans et non binaires ne vont pas chez le médecin de peur d’être jugées (James S.E. et al., 2016). Déjà précarisées, elles devraient alors payer des assurances privées ou financer leurs soins par des moyens qui les mettent en danger – prostitution, criminalité. Et, alors que les trans sont particulièrement vulnérables en prison (Strangio C. & Fettig A., 2018), J. Sessions a annoncé en mai 2018 une politique carcérale permettant aux prisons d’incarcérer les détenu∙e∙s selon leur genre biologique et non leur identité de genre.
Pas supplémentaire dans la stigmatisation des trans, le ministère de la Santé et des Services sociaux a annoncé le 21 octobre 2018 vouloir modifier la définition du genre dans l’application du Civil Rights Act de 1964, qui interdit les discriminations fondées sur le sexe. Alors que l’administration Obama avait une définition souple du sexe incluant l’expression du genre, on en reviendrait à une définition du sexe en termes strictement biologiques et morphologiques, éventuellement confirmés par des tests génétiques. Cela anéantirait toutes les protections fédérales accordées jusqu’ici aux trans dans les politiques de santé, d’éducation et de justice, et retirerait à près d’1,5 million de trans toute forme de reconnaissance fédérale (Green E.L. et al., 2018).
La volonté de l’administration Trump de précariser et de mettre en danger les minorités sexuelles est donc avérée. Et les conséquences de ce climat politique se font sentir dans l’accroissement des violences LGBTQ-phobes. L’année 2017 a été la plus meurtrière pour la communauté avec un total de 52 victimes, violences liées à la libération d’un discours violent (Waters E. et al., 2018). Les actions de l’administration Trump multiplient donc les attaques d’ampleur moyenne qui, en s’accumulant, produisent des effets tangibles pour les LGBT.
QUAND LA POLITIQUE PRODUIT DES EFFETS STRUCTURELS SUR LE LONG TERME
En outre, la mise en œuvre de ces politiques passe parfois par de profondes altérations structurelles dans l’exercice du pouvoir.
On peut attendre des effets durables de la nomination à la Cour suprême de Neil Gorsuch en avril 2017 et de Brett Kavanaugh en octobre 2018. La Cour penche désormais du côté conservateur sur les questions sociétales, sexuelles et reproductives. Il est donc à prévoir que la présidence Trump ait, pour les minorités sexuelles et de genre, des effets similaires à ceux de la présidence Reagan, qui a installé pour plusieurs décennies des juges ultraconservateurs comme William Rehnquist ou Antonin Scalia.
L’enjeu juridique qui touche le plus directement les communautés LGBTQ est le renforcement du positionnement religieux dans les discours et les actes de l’administration. Pourtant la vie privée tumultueuse de D. Trump, abondamment commentée pendant la campagne de 2016, ne laissait guère prévoir que ce président prône l’immixtion de la religion dans les affaires publiques. Toutefois, la décision de l’administration de se porter amicus curiae auprès du plaignant dans l’affaire Masterpiece Cakeshop v. Colorado Civil Rights Commission indique qu’autoriser la discrimination sur motif religieux est à l’ordre du jour. Le pâtissier Jack Phillips a obtenu gain de cause dans son refus de servir un couple d’hommes pour leur mariage au motif de sa liberté de conscience. L’administration fédérale place donc l’usage de la liberté de conscience religieuse à des fins discriminatoires anti-LGBT au-dessus de l’exécution de la loi.
De même, le ministère de la Santé et des Services sociaux a créé en janvier 2018 une Conscience and Religious Freedom Division chargée de protéger la liberté de conscience religieuse des responsables d’établissements de santé, qui pourraient ainsi refuser de soigner des LGBTQ. Enfin, en juillet 2018, le House Appropriation Committee a adopté un amendement exemptant de toute sanction financière fédérale les organisations d’adoption et d’aide à l’enfance qui, pour raisons religieuses, refuseraient les demandes d’adoption de familles homoparentales ou cesseraient de soigner et de protéger leurs enfants.
Un deuxième domaine dans lequel la présidence Trump produit des effets structurels durables est l’exercice du pouvoir présidentiel de nomination. Le président a ainsi nommé directeur de l’Agence fédérale chargée des études épidémiologiques et de la prévention (Centers for Disease Control and Prevention) Robert Redfield, lié dans les années 1980 à l’organisation conservatrice Americans for a Sound AIDS/HIV Policy qui qualifiait le sida de « jugement divin » à l’égard de l’homosexualité. Le pouvoir de nomination a pour corollaire un pouvoir de révocation : l’administration Trump a limogé en décembre 2017 tous les membres de l’AIDS Advisory Council, geste concordant avec sa décision de réduire de 17 % la contribution américaine au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme dans le budget de 2018. Et, par-delà des nominations fortement médiatisées comme celles de N. Gorsuch et de B. Kavanaugh, celle plus discrète de nombreux juges et de magistrats fédéraux génère un solide réseau conservateur au sein des tribunaux fédéraux.
Le troisième domaine dans lequel la présidence Trump aura des répercussions structurelles durables pour les droits LGBTQ est l’exercice de la politique étrangère et le contrôle de l’accès au territoire national. Sans être énoncés dans la Constitution, ces pouvoirs relèvent depuis longtemps des attributions régaliennes intrinsèques à la fonction présidentielle. Ainsi, l’administration Trump a réactivé la Global gag rule, décret de 2017 qui bloque l’aide financière des États-Unis aux organisations étrangères favorisant l’accès à l’avortement. Si elle n’est pas directement anti-LGBTQ, cette mesure produit des effets préjudiciables pour les minorités sexuelles car ce sont souvent ces organisations qui leur donnent aussi accès aux soins (Sippel S., 2018).
Enfin, les décrets anti-immigration et le projet de limiter l’accès au droit d’asile, fortement décriés en 2017 et en 2018, ont une dimension LGBTQ avérée. En effet, les pays concernés sont dans des situations politiques difficiles, parfois causées par des interventions politiques ou militaires américaines, et les minorités sexuelles y sont particulièrement en danger. En limitant l’accès au droit d’asile et à la citoyenneté des étrangers, l’administration Trump cible donc indirectement les personnes LGBTQ. De même, les attaques contre le système de Deferred Action for Childhood Arrivals – qui suspend pour deux ans renouvelables l’expulsion des personnes arrivées enfants aux États-Unis et leur permet de rester légalement sur le territoire – menacent de reconduite à la frontière 75 000 LGBTQ éligibles (Cahill S., 2018).
Tous ces exemples nous rappellent que les politiques LGBTQ-phobes sont souvent indissociables du suprématisme blanc et des attitudes anti-immigrants, mais aussi des politiques carcérales et de la criminalisation de la pauvreté. En clair, ce sont les personnes LGBTQ les plus vulnérables sur le plan économique et social – parmi elles, beaucoup de personnes racisées – qui sont le plus sévèrement exposées. Plus que jamais, la surveillance et le contrôle des populations marginales, LGBTQ, racisées, immigrantes ou pauvres peut se traduire par plus de criminalisation et de précarité.
DES EFFETS CONCRETS ET UN RENOUVEAU MILITANT
Le bilan de deux ans de présidence Trump en matière LGBTQ est donc à la fois une question de style politique (court terme) et d’exercice institutionnel du pouvoir (moyen et long termes). Le plus frappant reste la rapidité avec laquelle l’administration Trump met en place ces politiques, vitesse qui traduit une volonté ferme, mais qui peut aussi être lue comme un signe de confusion, la Maison-Blanche accumulant menaces et effets d’annonce pour consolider son électorat en fragilisant les minorités sexuelles, entre autres boucs émissaires. Mais a contrario les mobilisations anti-Trump fédèrent une opposition diversifiée. Certes, la visibilité LGBTQ est majoritairement blanche. Le Parti républicain trumpien bénéficie même d’un soutien, certes marginal, chez les gays conservateurs, tels les Log Cabin Republicans, qui ont soutenu Trump jusqu’à encore récemment, ou Peter Boykin, candidat républicain à la Chambre des représentants de Caroline du Nord, qui est à l’origine de l’organisation Gays for Trump.
Mais l’héritage de la présidence Trump pour les populations LGBTQ, c’est aussi la conscience accrue que tout droit acquis ne l’est jamais définitivement. Cette administration aura donc su remobiliser les minorités sexuelles autour d’un ennemi commun que les segments LGBTQ les plus favorisés – les gays et les lesbiennes blanc∙he∙s cisgenres – avaient fini par oublier. Ainsi, selon l’écrivain et activiste gay Larry Kramer, le pire serait à venir et il imagine que les divisions au sein des États-Unis vont conduire les LGBTQ favorisé∙e∙s à migrer vers les régions les plus progressistes, tout en précarisant encore davantage celles et ceux qui n’en ont pas les moyens (Kramer L., 2018).
Les mobilisations anti-Trump ont cependant placé au centre du débat des préoccupations intersectionnelles jusqu’alors souvent reléguées au second plan. En témoigne la vivacité de Black Lives Matter, fondé par des femmes noires et LGBTQ, et de la Women’s March. Ce renouveau se traduit aussi dans la politique électorale, avec plus de 400 candidat∙e∙s LGBTQ pour les élections de mi-mandat. Or ces candidat∙e∙s croisent dans leurs discours de campagne la sexualité, la race et le genre. Cela montre que le Parti démocrate évolue sur des questions qu’il hésitait jusqu’ici à aborder, de peur de s’aliéner un électorat plus centriste. Preuve en est la nomination de Christine Hallquist, première candidate transgenre aux primaires pour le gouvernorat du Vermont. À deux ans de présidence Trump, c’est donc à un renouveau de la militance intersectionnelle que l’on assiste.
BIBLIOGRAPHIE
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POUR CITER CET ARTICLE
Référence électronique
Guillaume Marche et Antoine Servel, « La présidence Trump et les questions LGBTQ », IdeAs [En ligne], 12 | 2018, mis en ligne le 19 novembre 2018, consulté le 23 janvier 2024. URL : http://journals.openedition.org/ideas/4363 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ideas.4363
AUTEURS
Guillaume Marche
Professeur de civilisation américaine à l’Université Paris Est Créteil. Ses recherches portent sur la place de la sexualité et de la subjectivité dans le mouvement LGBTQ aux États-Unis, sur les formes infrapolitiques d’intervention dans les espaces publics et sur les biographies et mémoires de militant∙e∙s. Il est directeur d’IMAGER (Institut des Mondes Anglophone, Germanique et Roman – EA 3958). UFR Lettres, Langues et sciences humaines.
gmarche@u-pec.fr
Antoine Servel
Maître de conférences en civilisation américaine dans le département de LEA à l’Université Paris Est Créteil. Il s’intéresse aux liens de plus en plus étroits entre l’acquisition de droits civiques pour les mouvements sociaux et l’accès au marché. Il est membre d’IMAGER (Institut des Mondes Anglophone, Germanique et Roman – EA 3958).
antoine.servel@u-pec.fr