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Les Aveugles – Extraits de critiques

UBU compagnie de création

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LES AVEUGLES, prix de la critique, meilleur spectacle 2002

 

2021

 
 
« La merveilleuse fantasmagorie réalisée par Denis Marleau à partir de la pièce Les aveugles de Maurice Maeterlinck, plongée métaphysique écrite en 1890, nous avait éblouis au Musée d’art contemporain en 2002, puis par ricochet dix ans plus tard. Ces projections vidéo des visages parlants de Paul Savoie et de Céline Bonnier sur des moules à leur effigie semblaient brûler dans le noir. Comme des masques de la tragédie grecque. […] Revoir Les aveugles est un privilège, la découvrir, sans doute un coup de fouet. Cette pièce en un acte semble aujourd’hui plus pertinente encore qu’à l’origine de sa mise en scène. »
Odile Tremblay, Le Devoir, 2021
 
 
 
« Présentées pour la première fois au Musée d’art contemporain de Montréal en 2002, les fantasmagories technologiques de Denis Marleau Dors mon petit enfant suivi de Les Aveugles éclatent, encore aujourd’hui, les formes théâtrales pour aborder l’angoisse, la sollicitude et la relativité de l’expérience humaine. Premier paradoxe, puisqu’aucun corps réel n’occupe les scènes des deux propositions.
 
Les dispositifs mis en place par Denis Marleau installent une esthétique de la fixité, obligeant le jeu des acteurs et actrices ainsi que l’interprétation et l’expérience spectatorielles à se déployer dans une dimension davantage cognitive. En ce sens, le jeu des comédien·nes est remarquable : chaque crevasse, chaque ride, chaque expression du visage est investie de façon à traduire une intériorité complexe et à exprimer ce que le corps n’est pas là pour montrer.
 
Ainsi, il est indéniable que la plus importante caractéristique du travail de Marleau a été de créer un théâtre sans acteurs ni actrices, un théâtre duquel la corporéité humaine est évacuée, refusant par le fait même toute catégorisation. Grâce aux projections, les interprètes ne sont jamais physiquement présent·es sur scène. Or, c’est par leur absence qu’il et elle deviennent sujets. Il suffit d’avoir en tête le projet du mouvement symboliste, dont Maeterlinck faisait partie, pour saisir les lieux de passages entre les textes et les propositions de Marleau, soit la construction, par analogies disparates, d’un tout cohérent et immanent. »
Mégane Desrosiers, JEU, revue de théâtre, 2021
 
 
 
« Je suis allé voir Les Aveugles hier à l’ESPACE GO. J’ai adoré ça. C’est vraiment absolument une prouesse technique de Denis Marleau. »
Sophie Durocher, QUB Radio, 2021
 
 
 
« Les aveugles et Dors mon petit enfant : Touchant et impressionnant
Deux courts spectacles où la magie de la technologie prend toute son ampleur. Les spectateurs assistent à une œuvre virtuelle, sans comédien sur scène, présentée par le théâtre Ubu. Insolite et impressionnant! »
 
Dors mon petit enfant – Un travail remarquable!
Avec une infinie douceur, la courte pièce, d’une durée de 15 minutes, du Norvégien Jon Fosse, ouvre des perspectives aussi surprenantes qu’inattendues à la question de l’être. Tout se joue autour de ses trois personnages. La vidéo a été conçue par Stéphanie Jasmin et réalisée par Pierre Laniel. Un travail remarquable!
 
Les aveugles – Une expérience envoûtante! Grâce à l’intégration des nouvelles technologies et la magie de la projection vidéo, douze personnages aveugles de naissance discutent entre eux. Cette mise en scène fait mouche!
 
L’utilisation de la technologie, qui rend habilement la vision fantastique et surnaturelle des deux textes, sans en perdre la saveur, révèle l’ingéniosité de l’équipe de Denis Marleau et de Stéphanie Jasmin. C’est magique! »
Micheline Rouette, ARP Média, 2021
 
 
 
Les Aveugles + Dors mon petit enfant : toujours aussi inventif, 20 ans après leurs créations
« Dans Dors mon petit enfant, la technologie (qui date de 2004) n’a pas du tout vieilli et est assez extraordinaire. Tout aussi apeurant que drôle, la pièce ne vous laissera pas indifférent.
 
Dans Les Aveugles, les 12 visages projetés sur différents niveaux dans l’espace semblent flotter sur scène. La technologie utilisée pour les projections, bien qu’elle ait 20 ans, est absolument renversante et n’a pas du tout vieillie. La conception sonore est également intéressante.

 

Ces deux objets théâtraux, croisant l’installation vidéo et l’art contemporain, ne laissent pas indifférents. Voyons-nous encore une pièce de théâtre, bien qu’il n’y ait aucun acteur en chair et en os sur scène? Est-ce que l’absence d’acteurs est au service du texte pour le mettre en exergue? Où, alors, réussissons-nous à trouver de l’émotion? Nous ne ressortons pas forcément avec des réponses à ces questions mais ces deux œuvres nous laissent sur de belles réflexions. Le modernisme des installations vidéo reste incroyable et fascinant. Deux œuvres à ne pas manquer! »
Clara Bich, atuvu.ca, 2021
 
 
 

Le remplacement du comédien et des comédiennes en chair et en os par des installations audiovisuelles relève d’un pari risqué qui repousse les limites de la pratique théâtrale. La mise en scène des deux pièces, pourtant, est exécutée avec un réalisme paradoxal saisissant. Ainsi, l’auditoire ne peut que s’identifier à ces étranges androïdes en quête désespérée d’éclaircissements sur leur condition d’être vivant.
Mia Pibarot, leculte.ca
 
 
 

AUPARAVANT

 
 

QUÉBEC

 
 
« Dix ans après sa création, Les aveugles, fantasmagorie de Denis Marleau et Stéphanie Jasmin sur un texte de Maeterlinck n’a rien perdu de sa singularité. […] Les voix et les interprétations de Céline Bonnier et de Paul Savoie sonnent si vraies, si justes, si proches, qu’elles suffisent à créer l’illusion d’une présence humaine. »
Alexandre Vigneault, La Presse
 
 

« Hors-norme ! […] Bravo de nous représenter ce spectacle-là… Denis Marleau a réussi un tour de force… un effet bœuf. »
Michel Désautels, Désautels, Radio-Canada
 
 
 
« Une installation exceptionnelle. »
 Francine Grimaldi, Samedi et rien d’autre, Radio-Canada
 
 
 
« Ce pari qui a tenté bien des réformateurs du théâtre avant lui, Marleau le remporte au Musée d’art contemporain (…) Dans les circonstances le mot « génie » n’est peut-être pas complètement déplacé. »
Hervé Guay, Le Devoir
 
 
 
« Un objet singulier et fascinant qui transcende les genres. Au-delà de son éclatant pari esthétique, la réussite des Aveugles tient au fait que la dimension entièrement virtuelle et le statisme de l’œuvre ne nous empêche pas de ressentir l’anxiété et le désespoir de ces fragiles créatures. »
Marie Labrecque, VOIR
 
 
 
« Denis Marleau éblouit Avignon. Le fondateur du Théâtre UBU débarque avec une pièce en forme de manifeste radical qui a tout pour séduire l’Europe. […] Jamais il n’était parvenu à une telle simplicité doublée d’une telle intensité. Ne reste plus que les mots de Maeterlinck dits magnifiquement. Et les visages, tous différents et les mêmes à la fois. »
Christian Rioux, Le Devoir
 
 
 
« Sa mise en scène réussit à donner à l’œuvre une portée aussi troublante qu’insoupçonnée. »
Michel Bélair, Le Devoir
 
 
 
« …la qualité de la projection est stupéfiante […] L’effet général devient rapidement hypnotique, nous expulsant hors du temps, hors du monde. […] voir ou revoir Les aveugles, c’est avoir l’immense chance de revisiter le travail d’un metteur en scène atypique, acclamé partout dans le monde. »
David Lefebvre, montheatre.qc.ca
 
 
 
 

FRANCE

 
 
« Si les technologies ont tendance à mal vieillir, ce n’est pas le cas de ces Aveugles, pièce de Maeterlinck qui se situe au cœur d’une forêt où douze aveugles viennent d’être abandonnés par leur guide. […] Entre installation et théâtre de masques, le fantasmagore Marleau réussit à donner corps et présence à ce qui n’est que jeu de lumière, projection et résine moulée. »
Marie Lechner, Libération
 
 
 
« Denis Marleau a trouvé une technique simple et sophistiquée pour créer cette fantasmagorie visuelle hallucinante dont on ne se remettra jamais. »
Fabienne Pascaud, Télérama
 
 
 
« La beauté de ces Aveugles, c’est de célébrer l’« entre deux mondes ». Celui de Maeterlinck, mais plus encore celui du théâtre, cet endroit où chaque songe est l’étoffe d’une fiction; où les revenants d’épanchent; où tout passe pour revenir en vagues ; où l’on se berce d’illusions, parce qu’il n’y a que cela qui vaille. »
Alexandre Demidoff, Le Temps
 
 
 
« Seule compte l’émotion intense qui monte au cours de cet extraordinaire et poignant spectacle… »
Laurence Liban, L’Express
 
 
 
« Grâce au manque du vivant, cette expérience devient profondément mentale, expérience de l’esprit confrontée à ses limites. […] En sortant des Aveugles, je me rappelais La Classe morte : leur souvenir sera tout aussi durable. »
Georges Banu, Artpress
 
 
 
« Denis Marleau signe avec Les Aveugles de Maeterlinck le spectacle le plus troublant du festival. »
Armelle Héliot, Le Figaro
 
 
 
« …la réussite de Marleau est totale. […] quarante-cinq minutes de prodige virtuel… »
Hélène Kuttner, L’Express
 
 
 
« Denis Marleau livre ainsi un véritable tour de force technique mais surtout un spectacle magique, onirique, angoissant comme il sait si bien le faire en mariant sa science du théâtre et des arts visuels. »
Jean-Marie Wynants, Le Soir
 
 
 
« Suspendues entre ciel et terre, [ces figures] se révèlent extraordinairement présentes, fascinantes, concentrant toute l’attention des spectateurs sur elles seules… »
Didier Méreuze, La Croix
 
 
 
« L’on est stupéfait par la prouesse, mais peut-être davantage par le fait que la pièce est admirablement jouée. […] la réussite est au-delà du phénomène de curiosité. »
Gilles Costaz, Les Échos
 
 
 
« Un spectacle beau, mystérieux, soufflant, qu’accueilleront avec bonheur toutes les scènes du monde. »
Michel Cournot, Le Monde
 
 
 
« Saisissante installation de Denis Marleau pour la pièce de Maeterlinck. […] Les voix sont belles, profondes… elles sont en résonance avec la douceur morbide de Maeterlinck. »
René Solis, Libération
 
 
 
« Restera aussi dans les mémoires, la fantasmagorie technologique du Québécois, Denis Marleau pour Les Aveugles de Maeterlinck, lecture profonde et fascinante. »
Armelle Héliot, L’Avant-Scène théâtre
 
 
 
« Le Québécois Denis Marleau expérimente avec bonheur l’absence totale de comédiens dans Les Aveugles […] un mariage prenant entre la haute technologie et le théâtre. »
Odile Quirot, le Nouvel Observateur
 
 
 
« Déroutante, émouvante, si la pièce est un tour de force technologique, elle n’en reste pas moins incroyablement bien jouée! »
Le Dauphiné Libéré
 
 
 
« …un espace mental infini dans lequel tout spectateur trouve sa place, aspiré par une même quête de sens à saisir enfin… »
Véronique Hotte, La Terrasse
 
 
 
 

ALLEMAGNE

 
 
« Ces 45 minutes ont été les plus captivantes à voir au Spielart jusqu’ici. Sensationnel par son radicalisme et sa subtilité… »
Gabriella Lorenz, Abendzeitung
 
 
 
« Avec Marleau, Maeterlinck a fait son entrée dans le troisième millénaire… »
Antje Weber, Süddentsche Zeitung
 
 
 
 

PAYS-BAS

 
 
« Du théâtre de texte pur, […] fascinant au point que son caractère statique ne dérange pas le moindrement. »
Marian Buijs, De Volkskrant
 
 
 
 

ROYAUME-UNI

 
 
« … the performances by the two actors, […] turn out to be strangely compelling. […] It’s not as we know it, but it’s definitely theatre. »
Robert Dawson Scott, The Times
 
 
 
« Appropriately enough, The Blind is like nothing you’ve ever seen before. […] Once seen, The Blind, will not quickly be forgotten. »
Brian Logan, The Guardian
 
 
 
« Triumphant performance as the Blind leads festival field. (…) Stunningly modern and breathtakingly powerful, this is the kind of work the International festival should be dedicated to. »
Dan Bye, Sunday Herald
 
 
 
« Each face, even though only two actors are used, has an individual character, and the lighting on the contours of each is as expressive as in Rembrandt. […] it’s memorably poetic. »
Alastair Macaulay, Financial Times