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Le reste vous le connaissez par le cinéma : extraits de critiques

Le reste vous le connaissez par le cinéma

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« texte touffu et dense. Une mise en scène explosive. Des interprètes fous comme des balais. Christian Lapointe a conçu un objet théâtral inventif et foisonnant. Un spectacle à voir et à revoir. »
Mario Cloutier, La Presse+
 
 
 
« Le texte de Martin Crimp et la mise en scène déjantée de Christian Lapointe [posent] des questions très modernes sur le pouvoir, la politique et la place des femmes. On sort interloqué par l’avalanche de questions débitées par le chœur des Phéniciennes (brillamment interprétées par six jeunes comédiennes à l’énergie mordante), mais content d’avoir été brassé de la sorte. »
Benoit Valois-Nadeau, Journal Métro
 
 
 
« Cette relecture contemporaine de l’histoire d’Étéocle et de Polynice est un véritable délice qui brasse la cabane, ne se gênant pas pour moderniser et vulgariser – parfois très vulgairement, mais que c’est donc bon! – la légende de Thèbes.
 
Dans un décor amovible, résolument 2018 et hyper efficace conçu par Jean Hazel, Christian Lapointe dirige avec la finesse d’un orfèvre le chaos colossal qu’il crée avec son impressionnante distribution de quatorze comédiens dont les vivifiantes, opiniâtres et in your face choristes / cheerleaders / adolescentes de l’ère Instagram et YouTube. Ces interprètes formidables ne se contenteront pas de se tenir dans un coin pour commenter l’action comme le traditionnel chœur grec mais se mêleront ingénieusement à l’action et dynamiseront tout ce qui aurait pu être statique entre des mains moins habiles. »
Yanick Comeau, Zoneculture
 
 
 
« Oubliez les textes en alexandrin, lourds et pompeux. Le reste vous le connaissez par le cinéma a beau tirer sa source d’une histoire écrite il y a plus de 2 500 ans, cette réécriture de Martin Crimp est résolument moderne. Et la traduction qu’en a faite Christian Lapointe est délicieusement québécoise.
 
Rendre une tragédie grecque dans la plus pure tradition du théâtre classique, non seulement accessible mais de le faire avec autant d’aisance est un tour de force que réussissent ici les deux hommes. La mise en scène de Christian Lapointe sert brillamment le texte. Rires, rage, délire et sang attendent le spectateur. Bref, un excellent spectacle intelligent à voir absolument! »
Tan Bélanger, ARP Média
 
 
 
« Le texte incisif de Crimp et la mise en scène survitaminée de Lapointe passent au tordeur chacun des personnages de cette tragédie pour mieux se moquer de notre démocratie de façade où les décisions se prennent au-dessus de la tête des citoyens et pas toujours pour leur bien. Le metteur en scène et ses 14 interprètes font de cette démocratie une comédie grotesque et mettent en lumière les périls d’une ambition démesurée, ainsi que les limites du système politique. »
Daphnée Bathalon, MonThéâtre.qc.ca
 
 
 
« La proposition que nous fait Christian Lapointe, avec cette relecture d’Euripide peut de prime abord sembler criarde et confuse, voire difficile à suivre. L’impétuosité perpétuelle et les hurlements qui fusent dénotent une énergie symbolique: la jeunesse et son inconscience sont des thèmes (brillamment) mis de l’avant.
 
Dans une salle de classe, les Phéniciennes chahutent. Ce groupe de jeunes femmes émancipées et inquisitrices sera présent à travers le drame et la comédie des nombreux évènements qui surviendront dans cette tragédie où gravitent les mythes grecs qui sont présentés dans toute leur puérilité, sans qu’elles soient excusées par un appel à l’honneur ou au respect des « classiques sacrés ».
 
Pour cette ouverture de saison d’ESPACE GO, on n’a pas lésiné sur les moyens, et la distribution est hallucinante. »
Pierre-Alexandre Buisson, La Bible urbaine
 
 
 
« La présentation de Le reste vous le connaissez par le cinéma tombe à point, en ce moment de campagne électorale québécoise. Écrite, il y a des millénaires, Les Phéniciennes reste une œuvre furieusement actuelle et dénonce parfaitement les dérapages survenant à l’approche d’un changement de pouvoir.
 
Le reste vous le connaissez par le cinéma donne une belle place aux femmes. Jocaste (Nathalie Mallette), meurtrie par son historique tragique, essaye en vain de raisonner et réconcilier ses fils. Antigone, habitée par la fougue de sa jeunesse, est aux prémices de sa rébellion. Les Filles, Les Phéniciennes, soufflent en chœur les répliques aux différents personnages et s’imposent en véritable maitre du destin.
 
Il faut reconnaître que la créativité de Christian Lapointe dans la mise en scène incarne bien la folie propre à la course au pouvoir. »
Meriem Benammour, Mazrou