Billetterie

Frotter son langage contre l’autre

Une vie pour deux

Retour à la pièce

« J’ai relu, relu, relu jusqu’à l’écœurement cette sorte de partition que je tente d’écrire. Je n’ai pas trouvé d’une manière exacte ce qui m’agaçait, mais j’ai ressenti un grand besoin de désordre, de mystère, de saleté, de cris insensés. »
 
– Evelyne de la Chenelière, Faire le théâtre

 
 

DÉPART À GO

 
ESPACE GO fonde sa programmation sur un noyau de collaborations, de désirs de rencontre et de cohabitation, d’affinités électives, de fidélités tissées au fil de la création. Dans cette maison de théâtre, on présente des spectacles, mais aussi les conditions, les rebonds et les effets de la rencontre. Cette attention préméditée portée à l’élaboration d’un projet créatif déplace l’accent du « résultat » vers le processus. Ici, la démarche et son accompagnement comptent déjà pour beaucoup, exprime peut-être même l’essentiel. Le spectacle viendra répondre par la forme, prolonger le propos et engager enfin l’expérience du spectateur. Jusque-là, le tissage d’une communauté de création, presque une famille, postule que la matière vivante prime encore, que le théâtre, après tout, c’est d’abord la rencontre.
 
Evelyne de la Chenelière est déjà la bienvenue à ESPACE GO depuis un bon moment. En tant qu’auteure associée, elle a reçu cette année une « carte blanche », un territoire réservé; c’est-à-dire du temps et de l’espace pour une nouvelle création, ce dont rêvent les auteurs de théâtre. Mais une carte blanche, c’est une carte à remplir. On imagine une carte du monde, par exemple, où il faudrait tracer soi-même les contours de tous les pays, colorer les nappes d’eau et les océans avec un feutre bleu, et décider du pointillé des frontières. L’auteure connaît bien le vertigineux bonheur de la création et ne voudrait pour rien au monde dessiner des continents étriqués. Elle propose plutôt un paysage de fond à sa carte blanche : Une vie pour deux de Marie Cardinal, roman publié en 1978. Cette fois, elle choisit de s’établir dans l’écriture d’une autre, de se frotter à une langue extérieure à soi, et se déposer en propre sur une terre étrangère.
 
Cette posture adoptée par l’auteure élargit l’horizon de la rencontre. La communauté d’ESPACE GO déborde l’ensemble des artistes associés pour faire place, au-delà du présent, aux mères et aux pères de ceux-ci, aux connivences et aux fantômes aujourd’hui disparus. Il n’y a pas si longtemps d’ailleurs, le théâtre présentait la dernière mise en scène de Jean-Pierre Ronfard, ŒDIPE À COLONE de Sophocle (2003), dans une traduction de sa femme Marie Cardinal. Ainsi, lorsque leur fille, la metteure en scène Alice Ronfard, propose à Evelyne de la Chenelière d’ancrer sa prochaine création dans le roman de sa mère, elle initie le voyage, provoque d’entrée de jeu la fréquentation d’un tissu de souvenirs, en éclate le cadre.
 
La complicité des deux femmes a déjà scellé plusieurs projets de création, elles ont identifié des alliés (Violette Chauveau en est une), et subi des deuils communs (celui de Jean-Pierre Ronfard, notamment). On peut imaginer que la mémoire de Marie Cardinal s’est déjà insinuée bien des fois dans leurs échanges, comme lors de la création de L’IMPOSTURE d’Evelyne de la Chenelière en 2010 (m.e.s. d’Alice Ronfard, Théâtre du Nouveau Monde). La metteure en scène confiait alors son émoi devant le personnage de l’écrivaine, Ève, qui la plongeait inévitablement dans sa propre mémoire, dans le souvenir complexe et contradictoire de sa mère. L’actrice Violette Chauveau interprétait alors le personnage. C’est donc une véritable lignée de femmes, d’amies, qui se retrouvent dans l’aventure d’UNE VIE POUR DEUX.
 

 

L’ART DU RECYCLAGE

 

« Le recommencement comme commencement, la désappropriation comme authenticité, la répétition comme différence […]. »
 
– Maurice Blanchot, Le pas au-delà

 
 
Mouvement de résistance à une course vers l’avant, cette immersion dans la littérature d’une autre permet à Evelyne de la Chenelière un ressourcement. « Je préfère m’emparer d’idées existantes comme matériau d’écriture. Les manger, les digérer, les recycler, dans son sens le plus noble et le plus humble.1 » L’enjeu de réécriture va au-delà du simple point d’impulsion, de l’appartenance à une source. L’auteure accepte d’emblée de se laisser contaminer, et de prendre l’autre avec soi sans se soustraire à l’équation. La réécriture pose l’hypothèse d’un déplacement : d’où écrit-on? À quelle distance de soi? Partir de soi ou partir de l’autre, cela revient-il donc au même? « Cette chose-ci et cette chose-là. Pourtant laquelle est la plus proche, laquelle est la plus lointaine?2 » À jauger.
 
Ce départ incite l’auteure à redéfinir sa démarche à travers un processus de reprise, de transformation et de métamorphose. « J’éprouve le désir de fouiller, d’extraire, d’assembler et de répondre, plutôt que de créer sous l’impulsion de mon imagination, de mon éducation, de ma culture, de mes expériences.3 » Déjà l’an dernier, avec la création de RONFARD NU DEVANT SON MIROIR, Evelyne de la Chenelière et son compagnon Daniel Brière (Nouveau Théâtre Expérimental), élaboraient une dramaturgie engendrée par une autre forme de recyclage : un message téléphonique laissé par Jean-Pierre Ronfard avant sa mort, décliné et disséqué, repris et répété jusqu’à épuisement.
 
Evelyne de la Chenelière n’a plus envie de « prétendre à de nouvelles idées » et ne souhaite surtout pas alimenter une industrie culturelle affamée, où les spectateurs avides viendraient consommer sa dernière pièce. « Le goût pour les nouveaux textes, écrit-elle, est tel que les auteurs sont poussés à écrire plus vite et davantage. En phase avec notre époque qui célèbre l’immédiateté, la nouveauté, la quantité, on crée vitement4 ». La pression exercée par la production fait parfois oublier la nature du geste créateur – sa rareté, son intransigeance, son péril aussi. Comment marquer cette exception improductive? Comment ralentir le rythme effréné? Comment cesser de faire du nouveau sans pour autant cesser de faire?
 
Fi du culte de l’originalité, de l’unicité, de la singularité et autres gages de succès! « Aussi je tente, écrit Evelyne de la Chenelière, avec la meilleure foi possible, de reconnaître ma propre banalité pour être en mesure de la transcender.5 » Le processus de recyclage acquiert un potentiel critique. Il inscrit le geste de création dans un intervalle entre le culturel et l’artistique. Le recyclage admet une généalogie, une filiation, et reconnaît un précédent au geste créateur sans pourtant le minorer. À travers ses présences et ses prises de parole dans la cité, Evelyne de la Chenelière défend la nécessité pour l’artiste de soumettre son travail à la pensée critique, à l’exigence absolue, plutôt que de s’en remettre aux jugements de valeur, à la rétrospection instantanée. Faire de son art un engagement sans complaisance, loin des évidences, des lieux communs, des effets de mode.
 
 
 

LE ROMAN DÉMODÉ DE MARIE CARDINAL

 

« Le langage est une peau : je frotte mon langage contre l’autre. »
 
– Roland Barthes, Fragments d’un discours amoureux

 
 
Dans le roman de Marie Cardinal, Simone et Jean-François débarquent en Irlande pour des vacances qui ressemblent à des retrouvailles pleines d’espoir. Or, la découverte d’une femme morte sur la berge fait basculer ce temps suspendu, et révèle un tissage complexe de désirs, de craintes, éveille un réseau de souvenirs bruts qui se logent entre eux. Les souvenirs sont réactivés par l’image de la morte, attractive, fascinante. Son évocation fait brèche.
 
Le roman, terreau de création de la pièce, est un espace narratif fait de temporalités brisées, de solitudes entrecroisées, de souvenirs parfois entêtés et provocateurs, souvent altérés par le partage. Entre pudeur et pleine appropriation, Evelyne de la Chenelière tisse une toile de résonnance au texte de Marie Cardinal, lui ménage des espacements où de nouvelles associations deviennent possibles.
 
C’est dans la matérialité du langage et dans sa densification qu’elle crée un théâtre pour ce récit et ces personnages. Les vivants et les morts s’y côtoient avec une proximité encore plus grande qu’à la source littéraire, promiscuité même, où les digressions romanesques (justes et sensibles chez Marie Cardinal) ne sont plus nécessaires. En fait, elles y sont, quelque part en dessous. Elles s’effacent sous le palimpseste, presque à fleur de peau. Il ne s’agit pas d’une adaptation, mais d’un frottement, d’une absorption, d’une intimité; Evelyne de la Chenelière ajoute un corps de plus à cette histoire. Apparaît « LA CHAIR ET AUTRES FRAGMENTS DE L’AMOUR », sous-titre qui vient distinguer le roman et la pièce.
 
La matière investie a donc trouvé une forme, partition fragmentaire et poétique, qu’on dirait érodée autant par le hasard que la précision. Une matière à laquelle on a, chose certaine, « accordé la grâce de devenir lentement un objet6 » selon l’expression de Jean-Pierre Ronfard. Du chaos, se détachent des figures, des motifs, un rythme que viennent briser les accidents de la langue, les accidents tout court. (La morte serait-elle tombée de la falaise, comme ce cheval?)
 
Ailleurs dans ses textes, Evelyne de la Chenelière provoque souvent des accidents : un accident de voiture (L’IMPOSTURE), la naissance d’un bébé noir de parents parfaitement blancs (LES PIEDS DES ANGES), un enfant qui surgit devant une camionnette ou un orignal qui se jette sur une voiture (La concordance des temps), etc. Il y a aussi des suicides, mais ce ne sont pas des accidents; or, suicides et accidents ont en commun de rétablir le chaos.
 
 
 

DIALOGUE AVEC LES MORTS

 

« On dit que maintenant les mots sont inscrits dans sa chair. Que ses tissus sont faits de phrases, de paroles fossiles et d’histoires ancestrales. »
 
– Mary, UNE VIE POUR DEUX

 
 
« L’écriture peut-elle libérer les morts?7 », demande Evelyne de la Chenelière. À travers les personnages de ses pièces, la parole semble avoir partie liée avec la mort. Les mots auraient-ils le pouvoir – ou le devoir – de corroborer l’existence? L’agitation finale de Max, dans DÉSORDRE PUBLIC, répond à cette question par un étrange cogito : « Il faut que je parle. Si c’est moi qui parle, j’existe, tandis que si je me tais c’est une agglomération de mots étrangers qui se collent à ma tête et alors il n’y a plus le moindre espace pour ma pensée. Je vais me mettre à rendre des sons indécodables, comme des spasmes, des convulsions, parce que l’éternité est impossible à dire.8 »
 
C’est cet horizon troublé que rejoint Simone, dans UNE VIE POUR DEUX. Sa parole échappe à la pensée, son langage est remplacé par un babil de plus en plus abstrait, sa langue est perforée. Pourtant, lorsque la mort fait effraction dans l’intimité du couple, elle permet d’abord l’expression et libère la parole; Simone est alors révélée à elle-même, tandis que Jean avoue n’avoir jamais vécu pareille intimité. Mais Evelyne de la Chenelière laisse la réalité reprendre ses droits sur la fiction. L’aphasie de Marie Cardinal au seuil de la mort se faufile dans la pièce et freine l’expression de Simone, dont la fin est réinventée comme un hommage à son alter ego disparu.
 
L’écriture permet donc de revisiter l’espace fourbe de la mort et d’y bouleverser quelques lois. Les lois du nombre sont de celles qui ne résistent pas. Simone le constate : « Nous ne sommes plus trois / Nous ne sommes plus deux / et tu n’es pas seul / Nous sommes innombrables9 ». Cette multiplication, ce dédoublement rendu possible, préside aussi une scène marquante de RONFARD NU DEVANT SON MIROIR : des effigies de Jean-Pierre Ronfard envahissent le plateau, avant d’être chassées par les jeunes et beaux « héritiers ». Dans leurs costumes immaculés, donnant l’impression de venir de nulle part ou d’être droits sortis de la cuisse de Zeus, ils crient haut et fort leur soif de liberté et leur désinvolture. Mais cette liberté ne se résout ni dans le verbe, ni par l’artifice de la parole (amplifiée par des micros), ni dans l’insolence et la provocation des manifestes (projetés sur le mur). Ce sont plutôt les corps qui prennent le relais, par la danse et ses gestes. La chorégraphie – juste un peu lâche, à la manière de secousses naturelles – arrive comme une évidence, amorce ce qui reste à venir.
 
 
 

SUR L’AUTRE RIVE DE L’IMAGINAIRE

 
Dans le dialogue entre les vivants et les morts, on trouve aussi la coïncidence d’une parenté avec HAMLET-MACHINE d’Heiner Müller, auteur dont l’œuvre faite tout entière de réécriture s’inscrit dans le ventre des grandes œuvres (Sophocle, Shakespeare, Laclos, etc.). Les femmes d’UNE VIE POUR DEUX, Mary et Simone recèlent une part de l’Ophélie de Müller. Mary la noyée « est ophélisée » et Simone « saigne entre les cuisses […] / Tout le sang des hommes10 ». Le lien, aussi fortuit soit-il, ne s’arrête pas là. Une tournure d’esprit marque aussi la filiation par ce défi ludique qui consiste, pour le couple marié, à inventer la morte, à lui composer une vie, à lui fabriquer une mémoire au présent.
 
C’est donc ainsi que la fiction traficote avec les facultés de la mémoire, comme ailleurs dans les romans de Marie Cardinal, où la part du réel – de l’autobiographique même – est souvent indissociable de l’invention. Son plus grand succès, Les mots pour le dire, a comme point de départ sa propre psychanalyse. Réalité et fiction désignent en même temps vie et littérature. Cette autre rive de l’imaginaire, Evelyne de la Chenelière l’aborde à son gré au fil de son œuvre. Le personnage de Léo, dans L’IMPOSTURE, se souvient par exemple « de choses dont on croirait qu’il est impossible de se souvenir.11 » Il se remémore dans le moindre détail le moment de sa conception : « ma mémoire est phénoménale, ma mémoire est tentaculaire, ma mémoire récapitule outrageusement.12 » Faculté miraculeuse? Mystification? Tout est à sa place, juste, précis comme si c’était hier, à l’instar des gens qui, parlant de leur film culte, racontent en détail une scène qui ne s’y trouve pas. Mémoire vivante, autonome, bâtisseuse.
 
Evelyne de la Chenelière et son partenaire de vie Daniel Brière, grand complice dans la création, établissent leur terrain de jeu commun sur cette porosité entre réalité et fiction qui insinue la confusion chez le spectateur. Dans HENRI & MARGAUX (Nouveau Théâtre Expérimental, 2002), Daniel joue Henri, un homme de 40 ans aux cheveux blonds frisés; Evelyne joue Margaux, plus jeune que lui. Margaux est auteure de théâtre. Les spectateurs sont pris à partie et témoins d’une indétermination qui brouille les pistes. Mais on ne leur demande jamais de démêler le vrai du faux, pas plus qu’on ne le fait pour eux. Ce petit commerce infiltre la pratique artistique d’Evelyne de la Chenelière, véritable trafic du réel et sa contrefaçon, et la soumet au mode réflexif : qui parle? Qui parle au nom de qui?
 
 
 

COMME UN FRUIT ROUGE

 
L’œuvre d’Evelyne de la Chenelière connaît une bonne fortune. On l’a dit pleine de fraîcheur, d’esprit, d’humour et d’humanité. Elle risque même le bonheur, comme le soulignait un article de la revue Jeu en 2002. À l’image des FRAISES EN JANVIER, elle annonce de petites joies, surprises du quotidien, et rêve de l’amour libre, dégagé. Ce «  savoureux » portrait dont fait état la réception de l’œuvre en masque parfois un versant plus corrosif que la fréquentation de l’œuvre de Marie Cardinal exacerbe.
 
Derrière les histoires lumineuses, dans la limpidité d’une écriture tout en finesse, perce une impatience et un immense besoin de désordre. Faits de petits dérapages – brisures dans le récit, brouilles identitaires, répétitions entêtées – ces soubresauts constituent aussi l’univers d’Evelyne de la Chenelière, en effrangent le tissu soyeux. De la rencontre avec l’écriture de Marie Cardinal résulte une partition qui n’est pas lisse, mais une prise de corps râpeuse, celle d’un langage venu s’achopper à l’autre.
 
Voyant qu’il est resté ici moins de ces images tendres, souvent associées au monde de l’enfance et de l’amour maternel, j’en profite donc pour rappeler ce versant de l’ombre. D’autant qu’il est paru dernièrement deux textes de l’auteure – l’un sur la jeunesse, l’autre sur le regard de l’enfant sur la mère – ne se privant en rien d’exprimer l’envie, la jalousie, voire la sagacité de l’enfance devant l’imposture de l’âge adulte.
 
Je me rappelle le choc, en découvrant, dans La concordance des temps, son premier roman, le suicide du caniche royal dans le confort de son salon : « C’est un accident ». Dans le confort, et la douceur des apparences…
 
 
Jessie Mill
 

 
Jessie Mill est conseillère aux projets internationaux au Centre des auteurs dramatiques (CEAD). À l’occasion, elle enseigne aussi à l’École supérieure de théâtre de l’Université du Québec à Montréal et accompagne des créations en tant que dramaturge.
 
 
 
RÉFÉRENCES
1. Lancement de saison 2011-2012, ESPACE GO.
2. Daniel Mesguich, L’éternel éphémère, p.16.
3. Lancement de saison 2011-2012, ESPACE GO.
4. Evelyne de la Chenelière et Olivier Kemeid, « Et pour ce qui est à venir? », dans la revue Liberté.
5. Evelyne de la Chenelière, « Les beaux dessins », dans la revue Argument.
6. Jean-Pierre Ronfard cité par Evelyne de la Chenelière, lors de la remise des Prix littéraires du Gouverneur général du Canada en 2006. Texte disponible en ligne : https://evelynedelacheneliere.files.wordpress.com/2011/01/remerciements-ottawa.pdf.
7. Lancement de saison 2011-2012, ESPACE GO.
8. DÉSORDRE PUBLIC, Fides, 2006, p.78.
9. UNE VIE POUR DEUX (LA CHAIR ET AUTRES FRAGMENTS DE L’AMOUR), manuscrit.
10. UNE VIE POUR DEUX (LA CHAIR ET AUTRES FRAGMENTS DE L’AMOUR), manuscrit.
11. Evelyne de la Chenelière, L’IMPOSTURE, Leméac, 2009, p.18.
12. Evelyne de la Chenelière, L’IMPOSTURE, Leméac, 2009, p.20.
13. « Carte blanche à Evelyne de la Chenelière », dans le dossier « L’enfant au théâtre » de la revue Jeu, numéro 142 et « La jeunesse du monde », dans le cahier d’accompagnement du spectacle le 20 novembre de la compagnie Sibyllines, disponible en ligne : http://sibyllines.com/uploads/20nov.pdf.
 
 
 
SOURCES
– Roland Barthes, Fragments d’un discours amoureux, Seuil, 1977.
– Marie Cardinal, Une vie pour deux, L’Étincelle, 1978.
– Evelyne de la Chenelière, « Les beaux dessins », Argument, vol. 1, n°10, aut. 2007-hiv. 2008, disponible en ligne : www.revueargument.ca/upload/ARTICLE/409.pdf
– Evelyne de la Chenelière et Olivier Kemeid, « Et pour ce qui est à venir? Une brève correspondance entre Evelyne de la Chenelière et Olivier Kemeid », Liberté, vol. 51, n°3, 2010, p.81-87.
– Evelyne de la Chenelière et Alice Ronfard, « Faire le théâtre », Jeu, n°141, 2011, p.76-81.
– Jean Klucinskas et Walter Moser (sous la dir. de), Esthétique et recyclages culturels : explorations de la culture contemporaine, Les presses de l’Université d’Ottawa, 2004.
– Daniel Mesguich, L’éternel éphémère, Verdier, 2006 (1991).
– Et l’œuvre éditée d’Evelyne de la Chenelière.