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Sextett : extraits de critiques Québec

« Délirant. Amusant. Étrange. Sextett, qualifiée à juste titre de «comédie érotique déjantée», se boit comme un bon vin boisé, qui finit, à force d’en boire, par stimuler tous nos sens. Nous réchauffe, nous désinhibe, nous engourdit, nous gêne un peu et finalement nous met au tapis.
 
Il y a quelque chose du Cœur a ses raisons dans cette comédie écrite par Rémi De Vos. Pour son côté bédé, son humour décalé et ses clichés sur le désir. En même temps, on parle de la mort du début à la fin. Et on se surprend de rire autant, malgré l’atmosphère glauque et les tensions sexuelles persistantes.
 
L’acteur français Micha Lescot, qui interprète le rôle de Simon, est la pièce maîtresse de ce texte écrit spécialement pour lui. Tout tourne autour de ce garçon filiforme à la sexualité ambiguë, non définie, qui fait penser à Mika, sans les boucles. Très féminin dans ses poses, ses gestes, ses intonations. Micha Lescot a une présence magnétique qui rejaillit sur tous les personnages qui l’entourent. Excellente Anne-Marie Cadieux, l’accompagne. Il faut voir Marie-France Lambert en femme-chienne, avec sa tête de bull-terrier, le haut du corps nu sous un chandail de nylon noir transparent, dans un duel érotique avec Simon, à la limite dérangeant. Le spectacle est drôlement bien rodé. Exit les hésitations des premières. Cette pièce a tourné et ça paraît. La mise en scène d’Éric Vigner est hyper fluide. Et nous mène par le bout du nez dans ces zones interdites.
 
Des rebondissements intéressants jusqu’à la fin de cette pièce marquante, incontournable production de la rentrée 2010. »
Jean Siag, La Presse

 
 
 

« L’impression d’avoir assisté à un étrange objet culturel, à un OVNI qui laisse pantois comme un coup de poing dans la gueule. Il y a beaucoup de l’univers du créateur d’ERASERHEAD et de LOST HIGHWAY dans le spectacle que présente l’Espace Go. Et en fan de Lynch, je me suis régalé. Régalé de voir Maria de Medeiros chanter en allemand, d’assister à la danse macabre d’une pute masquée de latex et aux déhanchements robotiques d’Anne-Marie Cadieux. À voir absolument si on aime les œuvres inquiétantes et inclassables qui nous plongent dans un univers trouble et décoiffant. »
Sébastien Diaz, voir.ca

 
 
 

« Un objet tout simplement jouissif, et plus sérieux qu’il n’y paraît. Sextett est une savoureuse plongée dans la psyché en pleine ébullition d’un jeune homme submergé par les désirs les plus divers.
 
Si le voyage s’avère éprouvant pour le héros, il est plus que divertissant pour le spectateur. C’est que l’aventure est éminemment ludique, fantastique et fantasmatique, bercée par la musique et le chant, truffée d’images fortes et contrastées, de répliques assassines et de corps à corps sulfureux. En même temps, l’ensemble de la représentation est sous-tendu par des enjeux sexuels, sociaux et identitaires hautement pertinents. De quoi réjouir le plus blasé des psychanalystes.
 
Pour arriver à cet objet, aussi distingué qu’irrévérencieux, réglé au quart de tour, Vigner a réuni une équipe en or. Micha Lescot offre un irrésistible amalgame de désinvolture et de tonus. Anne-Marie Cadieux est la respectable collègue de travail, Johanna Nizard, la synthétique et dégourdie Sarah, Maria de Medeiros et Jutta Johanna Weiss, les étranges voisines lesbiennes, Marie-France Lambert, la chienne Walkyrie, agressive mais pas indomptable. Toutes, elles arrivent à transcender la caricature, à donner de l’humanité à des personnages a priori improbables. On en redemande! »
Christian Saint- Pierre, VOIR

 
 
 

« Un spectacle original. Très bien monté, bien joué. On y passe un bon moment. Anne-Marie Cadieux, en secrétaire guindée très sixities, fait souvent rire. Dans le rôle de la chienne des voisines, Marie-France Lambert joue sans doute le rôle de composition le plus étonnant de sa vie. La pièce est portée par Micha Lescot, un jeune comédien agile et séduisant, qui incarne avec finesse un personnage sexuellement ambigu. »
Benoît Aubin, Journal de Montréal

 
 
 

« Un univers 1/4 réaliste et 3/4 fantastique qui explore les archétypes féminins. Anne-Marie Cadieux est extraordinaire. Elle provoque beaucoup de rires. Marie-France Lambert est très sexy dans le rôle du « chien ». Je me dois de noter le talent phénoménal de Micha Lescot. C’est un acteur très physique au jeu très nuancé. Vraiment très bon. C’est une pièce qui fait rire. »
Roxane St-Gelais, Le Show du matin, V
 
 
 
« Si vous avez envie d’une bonne comédie, avec un brin d’érotisme, rendez-vous à l’ESPACE GO pour voir SEXTETT. »
Nicolas Ouellet, Webpresse

 
 
 

« Déjanté. Complètement dérangeant, étrange, hilarante, troublante, c’est cette pièce-là. Le décor, la mise en scène, c’est tellement beau. C’est vraiment la rencontre entre LE CŒUR A SES RAISONS et David Lynch. C’est étrange, il y a des scènes dérangeantes. J’ai rarement vu un spectacle aussi capoté de toute ma vie. »
Sylvain Ménard, Puisqu’il faut se lever, 98, 5 FM

 
 
 

« Allez voir ça. C’est un drôle d’objet. C’est déconcertant. C’est déroutant. Micha Lescot est fascinant et follement comique : un jeu physique, souple, sophistiqué. C’est une mise en scène hors normes et d’un esthétisme hautement stylisé d’Éric Vigner. Anne-Marie Cadieux, elle est pas possible. Allez voir ça, il n’y a rien de semblable. C’est ça qui est merveilleux au théâtre. »
Francine Grimaldi, Pourquoi pas dimanche, Radio-Canada

 
 
 

« C’est absolument délirant. C’est une pièce « extrêmement parisienne » qu’il faut absolument aller voir. C’est vraiment à voir. C’est un moment qui ne se reproduira plus dans l’Histoire. »
Georges Nicholson, Je l’ai vu à la radio, Radio-Canada

 
 
 

« C’est superbement joué. Ce qui m’a surtout captivée dans cette pièce c’est Micha Lescot. Cet acteur est une découverte. Il a un physique de danseur. C’est un mime. Il est élastique. Il a une voix qui s’étire, qui s’étend. Il est d’une élégance incroyable. Bravo Micha Lescot. »
Louise Forestier, Je l’ai vu à la radio, Radio-Canada
 
 
 
« Prise au premier degré, Sextett est une pièce amusante, souvent drôle, un peu sexée, et très bien interprétée par Micha Lescot et les cinq comédiennes. Mise en scène un peu comme une bande dessinée, cette pièce offre certains moments savoureux. Mais le sentiment de vide qui nous envahit à la sortie laisse perplexe. On a l’impression que l’auteur a voulu nous lancer un message, nous faire réfléchir. Si telle était son intention, c’est moins réussi. Par contre, comme on s’amuse, pourquoi bouder son plaisir? »
Yves Boudreau, Canoe.ca

 
 
 

« Et heureusement, on n’a pas tout vu au théâtre. (…) Zones obscures de l’inconscient, images proche de la symbolique des rêves, on est ici dans un théâtre où le corps parle davantage que les mots. Un univers loin du réalisme et de la clarté. Vigner veut redonner à «l’esthétique toute la place qui lui revient au théâtre». Il penche pour un théâtre d’art et de recherche. Sa mise en scène affiche des influences : Almadovar, Fellini, la bédé… Son décor et ses costumes très sixties sont splendides! Côté distribution, si les actrices se défendent fort bien, c’est le Français Micha Lescot qui étonne et détonne! Avec un jeu totalement déjanté, physique, il flotte sur le plateau et nous fascine. »
Luc Boulanger, Le Devoir

 
 
 

« Quelle distribution! Le jeu des comédiens est phénoménal. Tous ont un jeu très stylisé. La complicité entre Anne-Marie Cadieux et Micha Lescot: fabuleux. Coup de chapeau à Éric Vigner qui signe cette mise en scène. Pour ça, ce fut un régal. »
Mélanye Boissonnault, Désautels, Radio-Canada
 
 
 
« Surprise! La mise en scène d’Éric Vigner, le jeu des comédiens – dans l’ambiguïté toujours – sa façon de faire bouger les corps, la distance, la caricature; tout cela est remarquable. Il n’y a que Denis Marleau ici pour demander à ses acteurs des choses aussi impressionnantes. Évidemment, le texte de Rémi De Vos est très français, enflé, emprunté parfois, daté même avec ces chassés-croisés père-mère un peu ridicule en fin de spectacle. Mais le courant passait. »
Michel Bélair, Le Devoir, 26-01-10
 
 
 

« Pièce drôle et sensuelle »
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