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Sextett : extraits de critiques Europe

« Un Sextett enlevé! Avec un art précis de la fantaisie… Simon, héros finalement terrassé, provoque le rire. Mais, plus encore, le plaisir vient de la performance d’acteur. Dans une mise en scène calée pour lui et d’après lui, modulée sur le tempo de sa voix, Micha Lescot distille la moindre réplique avec distance et l’enracine dans la veine de l’absurde. »
Emmanuelle Bouchez, Télérama
 
 
 
« Micha Lescot est une fois de plus éblouissant. Il promène sur scène sa silhouette d’une manière irrésistible. À sa nonchalance affichée, les filles opposent une certitude de castagneuses parodiant les codes des feuilletons et des shows télévisés. Toutes ces femmes sont foldingues. Sextett est une comédie qui sent le pétard. Elle part dans tous les sens, change de registre… »
Brigitte Salino, Le Monde
 
 
 
« Rémi de Vos invente une langue somnambule qui se répète, lancinante et faussement anodine. Il détourne les conventions du théâtre psychologique et du boulevard chic. La mise en scène d’Éric Vigner est irréprochable. Tout comme la gestuelle, le phrasé des comédiens est distancé, provoquant autant de gêne que de rires chez les spectateurs. Théâtre de la dérision et du scandale, Sextett est une expérience délirante qu’il faut tenter – un spectacle virtuose et diabolique -, qui explose, comme à retardement, les codes du désir et des sentiments. »
Philippe Chevilly, Les Échos
 
 
 
« Éric Vigner réalise une mise en scène remarquable. Du rythme, de la singularité et une chorégraphie tragi-comique, sorte de rencontre entre Buster Keaton et David Lynch. Sextett relève de l’expérience théâtrale et vaut le détour rien que pour la mise en scène d’Eric Vigner et la singularité de Micha Lescot. »
Bruno Deslot, Theatrorama
 
 
 
« Micha Lescot est absolument époustouflant. On rit, on est complètement bouleversé, à la fois par le talent des comédiennes, à la fois par le burlesque de Micha Lescot, et à la fois par la mise en scène d’Éric Vigner. C’est un nouveau type de théâtre, à la fois formellement, par le rythme et la cadence et aussi par la mixité et le métissage des genres. »
Laure Adler, France Inter
 
 
 
« Un feuilleton théâtral. J’en suis ressortie en ayant beaucoup ri, beaucoup souri. Si ça marche, c’est parce que le texte décline tous les codes du désir de manière un peu foutrac. Micha Lescot réussit à toujours créer du décalage, à se sortir de toutes les situations du cocasses avec une énorme présence physique. De manière absolument virtuose. Fable du désir, SEXTETT est un pari est tout à fait tenu, quelque chose de vraiment original. »
Emmanuelle Bouchez, France info
 
 
 
« Un délire jubilatoire de première qualité, avec des dialogues étincelants. La direction d’acteurs et la mise en scène d’Éric Vigner sont de première qualité, on ne boude pas son plaisir, d’autant plus que tous les comédiens font un travail des plus remarquables. Cela fait du bien de rire, surtout par les temps qui courent; comme on a, et avec raison, souvent reproché au théâtre contemporain de faire dans la sinistrose et la longueur, et il n’y a donc aucun prétexte pour ne pas aller voir cette farce. Alors à voir ? OUI! OUI! OUI! »
Philippe du Vignal, Théâtre du Blog
 
 
 
« C’est brillant dans le jeu. Lescot est exquis et le gang des femmes, l’adorable Maria de Medeiros en tête, avec Anne-Marie Cadieux, Marie-France Lambert, Johanne Nizard et Jutta Johanna Weiss, est réjouissant. Le grand Jean Renoir disait que « l’art du cinéma consiste à faire faire de jolies choses à de jolies femmes ». Le théâtre aussi, après tout. »
Jean-Pierre Léonardini, L’Humanité
 
 
 
« Cette quatrième collaboration entre Rémi De Vos à la plume et Éric Vigner à la mise en scène parle de mort avec humour et offre un spectacle assez foldingue et fort plaisant. »
Oihana Gabriel, 20 minutes
 
 
 
« Une comédie profondément débridée. Une pièce étrange au ton inédit. Très réussie. Contemporaine, grand public, divertissante et originale : voilà qui n’est pas si courant. »
Lorène de Bonnay, Les Trois Coups
 
 
 
« Dynamique et drôle. Décors, musique datés, masques et costumes caricaturaux, diction et jeu affectés éloignent le spectateur de son quotidien rigide. Une bulle jolie et pétillante, pleine d’entrain. »
Mathieu Laviolette-Slanka, EVENE.FR
 
 
 
« Étrange Sextett. Maria de Medeiros joue une graine de reine de la nuit encanaillée. Et c’est un ravissement, tout comme l’est la grâce lunaire de Micha Lescot dans le rôle de Simon. »
Odile Quirot, Le Nouvel Observateur
 
 
 
« De Vos a créé un univers totalement disjoncté ou désirs, sexe, fantasmes ou transgressions nourrissent une comédie virevoltante propre à fournir une matière théâtrale dont Éric Vigner s’est emparé avec bonheur. Sa mise en scène exploite avec précision et originalité les ressorts de cette fantaisie, à laquelle il apporte une théâtralité de très belle facture avec inventivité et humour. »
Jean Chollet, Webthea.com
 
 
 
« Du théâtre contemporain audacieux. Le spectacle, très bref, est intéressant. C’est souvent drôle. […] On devine combien les interprètes s’amusent…! »
Armelle Héliot, Le Figaro
 
 
 
« Un appartement au design très seventies, qui occupe toute la largeur du plateau et fonctionne toujours aussi bien, d’autant plus que le travail des lumières se révèle sophistiqué et intelligent. Idem pour les costumes, dont la fausse simplicité regorge de détails presque invisibles, mais qui signent les personnages avec une grande subtilité. On retiendra la très fine interprétation de la Québécoise Marie-France Lambert, en « chienne », dont le timbre voilé et les postures très mesurées expriment parfaitement le désir, dans un mélange de candeur, d’érotisme, de brutalité et de gourmandise. »
Isabelle Nivet, Le Télégramme
 
 
 
« La pièce doit beaucoup à la mise en scène et à la présence singulière de Micha Lescot, qui évite le scabreux, joue sur la distance et l’absurde, et aux comédiennes : Johanna Nizard, en poupée gonflable, Jutta Johanna Weiss et Maria de Medeiros, dont les voix chantées éclairent la représentation. »
Annie Chénieux, leJDD