Billetterie

Porc-épic

16 février au 13 mars
2010

« À force de se regarder, on deviendrait peut-être des plus grandes versions de nous-mêmes. Ou peut-être qu’on resterait ordinaires. Ordinaires, mais heureux. C’est déjà beaucoup. »

 
 
Conte de fée : Récit merveilleux. Aventure étonnante et heureuse. Histoire fausse et invraisemblable. (Le Petit Robert)
 
Quand ni la psychologie ni l’onirisme ni même le dépanneur du coin ne viennent plus à notre secours, naissent les fables. Voici celle – amorale et aguichante – de Noémie, Théodore, Cassandre, Suzanne et Sylvain. Un anniversaire cherche la fête, le délire se loge dans l’envie de se reproduire, la solitude s’embarrasse des autres. PORC-ÉPIC montre dans son état naturel un bestiaire drôlatique en quête de rêve et de bonheur.
 
Une scénographie sculptée de toutes pièces dans la matière recyclée, dans des objets trouvés, réutilisés, sauvés des poubelles. Des personnages eux-mêmes rejetés, repris, esseulés, mendiant le sens de la vie. Un texte noir ou coloré, jamais gris. Une comédie urbaine, un boulevard moderne. Une mise en scène qui réunit des concepteurs et des acteurs qui aiment s’aventurer hors piste, là où se cache cet animal étrange et pacifique qui, pour se protéger des autres, use de milliers d’épines acérées. Dans cette ère où le bonheur se magasine, se mérite, se dissèque dans les bureaux de psys, PORC-ÉPIC s’offre comme un bouquet de fleurs en plastique. Il ne fane jamais et donne à rêver quand même.
 
Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada en 2006, David Paquet voit sa pièce de finissant PORC-ÉPIC créée en de nombreux lieux : à Montréal, ainsi qu’en Belgique (décembre 09), en Allemagne, au Mexique et en Autriche. Il a participé en juillet 2008 au Séminaire international d’auteurs émergents de la Sala Beckett, à Barcelone. Lauréate de la 6e édition du concours Le Théâtre jeune public et la relève, sa pièce pour adolescents 2 h 14 AM/FM sera créée sur les planches de la Maison Théâtre en janvier 2010, dans une mise en scène de Claude Poissant.
 
Patrice Dubois codirige le Théâtre PÀP depuis 2007. À la fois metteur en scène et comédien, il vient de signer l’écriture – avec l’éclairagiste Martin Labrecque – et la mise en scène de LA GRANDE MACHINERIE DU MONDE, une pièce produite par le Théâtre PÀP et présentée à Espace GO au mois de mars 2009. Il a joué dans LES FRÈRES LAFORÊT de François Archambault, une production de Janvier Toupin Théâtre d’Envergure, compagnie dont il est codirecteur et qui a diffusé ses récents spectacles au Théâtre de la Licorne à Montréal. Il a arpenté le Québec de 2003 à 2007 avec son solo EVEREYBODY’S WELLES POUR TOUS, sur la vie du cinéaste Orson Welles. Produit par le Théâtre PÀP, ce spectacle a reçu en 2004 le « Masque de la production Montréal ». À titre de metteur en scène, on lui doit une quinzaine de pièces, dont la création québécoise de BETTY À LA PLAGE de Christopher Durang et TEXAS de François Létourneau. Depuis sa sortie de l’École de théâtre de St-Hyacinthe en 1993, on a pu le voir dans plus d’une vingtaine de pièces dans différents théâtres du Québec, et dans plusieurs téléséries.