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Savannah Bay : extraits de critiques

« Marguerite Duras dans toute sa splendeur! Françoise Faucher m’a totalement jetée à terre hier soir par la force, la puissance de son jeu. Marie-France Lambert, vis-à-vis elle, trouve une musique dans sa langue, qui est plus posée, qui est plus insidieuse, mais qui est parfaite pour aller faire sortir l’autre de ses gonds. Ces deux comédiennes-là s’ancrent dans chaque mot. »
Catherine Perrin, Radio-Canada
 
 
 
« Une mise en scène brillante d’Éric Vigner. […] Lumineuse, Françoise Faucher rayonne, brille, éclaire par son talent. On ressort de Savannah Bay ébranlé par la langue de Duras. »
Anabelle Nicoud, La Presse
 
 
 

« Si Françoise Faucher est lumineuse, impeccable d’un bout à l’autre, insaisissable comme plusieurs héroïnes durassiennes, Marie-France Lambert hypnotise avec le bleu de ses yeux, la tonalité de sa voix, son souffle continu, en parfaite harmonie avec le flot des vagues de la mer de Savannah Bay. »
Claudia Larochelle, Journal de Montréal
 
 
 

« J’ai eu une pensée pour Françoise Faucher. Pendant qu’on se congratulait aux Gémeaux, la dame reprenait pour la sixième soirée sa sublime prestation dans Savannah Bay, de Marguerite Duras. Un rôle d’actrice légendaire qui revisite ses souvenirs de jeunesse. Une maîtrise de la langue, une présence inoubliable, un regard perçant que seule la scène peut rendre avec autant d’intensité. L’immortalité d’une grande actrice comme Faucher n’a rien à voir avec les cotes d’écoute qu’elle génère. »
Sylvie St-Jacques, La Presse

 
 
 

« Éric Vigner est plasticien, et cette formation se sent : sa mise en place est d’une extrême netteté; les rares détails scénographiques, les déplacements des actrices, les variations de l’intensité lumineuse semblent précisément mesurés en fonction du dévoilement progressif – ou de son occultation – de la vérité. Précise, rigoureuse, cette mise en scène donne parfois l’impression que son concepteur exécute une partition. Une partition d’une grande beauté, d’ailleurs.
 
Françoise Faucher et Marie-France Lambert sont, l’une et l’autre, magnifiques. Dans ce duo – qui n’est pas un duel mais une rencontre -, c’est Françoise Faucher qui s’impose. Énigmatiques et pourtant limpides, les mots de Duras semblent couler en elle, comme ils ont dû s’emparer de Madeleine Renaud à laquelle elle fait penser. Marie-France Lambert est vive, fine et mystérieuse. »
Marie-Christiane Hellot, JEU